Comme militante
féministe, je vis l’heure d’une rupture radicale avec la Fédération des femmes
québécoises (FFQ) (1). Que je dise tout
d’abord que la poursuite de mes combats féministes à l’intérieur de l’agenda de
la FFQ était devenu conflictuel, tant pour mon identité politique que pour mes
valeurs.
Ce qu’avec
d’autres, j’entendais soulever par les débats des États généraux du
féminisme n’aura pas eu cours, compte tenu d’un dirigisme orchestré. Vaines attentes autour d’un événement clé
venant confirmer que la FFQ est plus gouvernée par l’intelligentsia des lieux que par sa base.
Ce que j’avais déjà dénoncé. (2) Le
colloque des 25-26 mai 2013 m’avait néanmoins éveillée à quelques espérances en
lisant l’analyse critique d’une intelligentsia s’accusant de trop travailler en silo!
Un coup de force
que ce virage évacuant toutes nos attentes, et ce, au détriment de la libre expression! Ce qui venait en avant-plan : l’intersectionnalité. Une terminologie faisant référence aux théories des dernières
décennies en lien avec les oppressions.
(3) Vu sous l’angle de
l’intersectionnalité, le féminisme aura fort à faire pour éduquer à des volets
d’oppressions qui engagent à la lutte des classes.