Dans la foulée des États généraux du féminisme, l’année 2013 ouvre à la clarification de nos valeurs et priorités à travers débats, et ce, par delà les rapports de pouvoir de nos sociétés, voire à l’intérieur du mouvement féministe lui-même dit le texte fondateur en circulation.
Admettre qu’il y a eu mûrissement du « Nous femmes » des québécoises à travers le féminisme est un secret de polichinelle. Ce qui, pour l’instant, reste de l’ordre de l’impalpable, voire vérité tenue sous le boisseau, est la division qui empêche l’évolution d’un féminisme ouvert et rassembleur autour d'enjeux politiques qui ne peuvent qu'avoir une influence sur l'évolutiion de la société québécoise.
A cet égard, non seulement les États généraux deviennent plate-forme d’un renouvellement du consensus concernant le « Nous femmes », mais aussi renouvellement du rapport à la parole. En ce début d’année, mon voeu de féministe va du côté d' États généraux qui doivent servir la liberté d’expression, et ce faisant, l’évolution du discours et des valeurs du féminisme québécois.
L’automne 2013 devrait nous renvoyer à des miroirs. Y aura-t-il nivellement ou rupture sur certains courants? Pour moi et d’autres, l'heure sera décisive pour se reconnaître à travers tel ou tel camp...en vue d'accomplir la vérité de la parole!
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