J’ai lu
avec intérêt l’article d’Aoua Bocar Ly-concernant l’influence heureuse pouvant
émaner d’un leadership. Dans le cas présent,
l’auteure met en compte l’influence
exercée par Nelson Mandela tant.sur sa communauté que sur la politique
internationale.
Il faut
savoir que le leadership exercé par Mandela renvoyait à des qualités humanistes
ayant subi l’épreuve du temps. La
prison aura été vécue comme un lieu d’épuration de la théorie de l’apartheid et
de la libération, et ce, dans la foulée d’un leader n’ayant jamais renoncé à
son idéal. Cela dit en admettant le fait que Mandela n’a pas gagné l’ensemble
de ses compatriotes, mais plutôt gagné la cohésion citoyenne
autour de défis communs.
La mise en branle de ce leadership lui avait coûté 27 ans de prison
et, à certaines heures de la lutte, tant Margaret Thatcher
que d’autres le dénonçaient comme d'appartenance au terrorisme.
Ce que son leadership a pu révéler de meilleur dans
l’évolution de ce conflit de l’apartheid
pourrait nous renvoyer à ces deux traits, à savoir: l’ouverture au vrai dialogue et le rejet de toute violence. Sans oublier que dans l’exercice de son
leadership, Mandela permettait à la masse de se reconnaître. Ainsi
peut-on admettre que Mandela
a servi la cause tout en
orientant vers une paix « durable ».
TOUTEFOIS,
penser le conflit israélo-palestinien
dans la loupe de Mandela serait réduire le
conflit du Proche-Orient au profil d’apartheid quand il fait lien avec de graves erreurs de la
politique internationale mettant en compte la revendication de deux États
libres.