Par le texte intitulé "Ce que nous devons à Thérèse Casgrain" (Julie Latour, Avocate et ancienne bâtonnière du Barreau de Montréal - Le Devoir, 24 avril 2015) vient nous rappeler à la longue marche de Thérèse Casgrain, porte-parole de cette première délégation qui, le 7 février 1922, se rendit à l'assemblée législative pour l'obtention du droit de vote des femmes. Combat qui, à partir de 1927, se fera sous l'égide du Comité provincial pour le suffrage féminin et qui, avec Madame Casgrain, présentera annuellement ce projet de loi renvoyant au droit de vote des femmes.
Avec Me Julie Latour, reconnaissons la résilience d'une femme qui, malgré les échecs, gardait espoir tout en sachant habilement élargir le parrainage de son projet, malgré les pressions politiques d'un milieu hostile au pouvoir des femmes.
A l'heure d'un féminisme où, trop souvent, il est dit que l'inégalité est chose du passé, il s'avère judicieux de la part de Me Julie Latour de nous rappeler à certains combats actuels mettant en compte les inégalités. Plus particulièrement en ce qui touche la laicité, à savoir: : "le rapport de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles, codirigée par Gérard Bouchard et Charles Taylor, aurait été tout autre si une femme y avait contribué à titre de coprésidente" Il aurait fallu, selon Me Latour, accorder davantage d'importance au droit fondamental des femmes, à l'égalité et aux mesures requises, afin qu'il ne soit pas mis en péril pour des motifs religieux ou culturels.
Le texte a le mérite de renvoyer au sens sous différents volets, notamment sur le plan de l'équilibre et de la résilience. De même par rapport à la longue marche d'un féminisme de combat qui, dans les faits, s'inspire des valeurs humanistes.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire