lundi 27 avril 2009

Pour que le féminisme introduise à l’égalité citoyenne


Introduction
Il m’importe de remémorer la longue marche des Québécoises depuis la Révolution tranquille afin d’introduire à ce qui fut « rupture » et « naissance » à travers l’État laïque. Dans la même foulée, nous rappeler aux visées émancipatrices de la quête d’égalité du féminisme québécois, lequel aura débouché sur le féminisme éclaté de la Marche mondiale des femmes. Finalement, ramener à l’heure d’un virage, là où les symboles culturels deviennent en porte-à-faux avec le principe d’égalité voulu par le féminisme.

Que sous-tend la laïcité de l’état?
La laïcité ayant pris beaucoup d’importance, encore plus dans la foulée des « Accommodements raisonnables et de la déconfessionnalisation », on ne peut que remarquer la variété des définitions de l’État laïque d’une culture à l’autre. Comme militante féministe, plus particulièrement impliquée depuis la dernière décennie au sein du Mouvement des femmes, j’ai suivi de près les défis que fait intervenir le métissage du Québec. Tout comme d’autres signes ostentatoires, le port du voile fait partie d’une réflexion m’interpellant à différents niveaux, et plus particulièrement sur le plan d’une vision de l’éducation citoyenne pouvant favoriser l’État moderne.

Tout récemment, le Journal Reflets de l’AQRP a publié quelques textes sur le voile sous la plume de membres du corps professoral de l’UQAM. De ce fait, j’ai pu prendre connaissance d’un texte de Micheline Milot, sociologue, laquelle a voulu s’interroger à partir de modèles existentiels, tels la France et la Turquie, modèles perçus d’application stricte eu égard à l’interdiction des signes d’appartenance religieuse dans les institutions publiques. Dans l’ordre de la perception amenée par Madame Milot, il s’agirait de principes de laïcité d’un ordre second, tout en nous signalant la différenciation des objectifs visés par l’un et l’autre pays. Du côté de la Turquie : volonté politique de détachement des ancrages culturels et communautaires. En France : volonté politique liée à des principes de modernisation.i Pour le bénéfice de la réflexion, je rappelle que la France est engagée depuis plus d’un siècle dans cette mouvance. Ce qui nous introduit aux distinctions considérées nécessaires déjà il y a 125 ans et ce, afin d’éviter « que l’histoire soit un tissu d’à peu près et de malentendus ».ii

Comme l’affranchissement que veut l’État laïque vient des lois, demandons-nous d’abord ce qu’est-ce la loi. Je me réfère à un extrait dont la vulgarisation sert les fins du texte : « En démocratie, c’est une décision prise par le peuple souverain, et qui énonce une règle commune, valable pour tous. D’où son caractère général, valant pour tous les citoyens, sans distinction de particularismes. Cette abstraction, il faut le rappeler, ne vise pas à méconnaître ou à effacer les différences, mais à faire en sorte que celles-ci n’engendrent pas d’inégalités de droit. »iii Une laïcité fixe les frontières entre le public et le privé selon un critère clair: le champ d’intervention de la loi doit se limiter à ce qui est d’intérêt commun, sans restriction ni abus.iv


A ce qui vient d’être énoncé, ajoutons : « Elle consiste à affranchir l’ensemble de la sphère publique de toute emprise exercée au nom d’une religion ou d’une idéologie particulière. Elle préserve ainsi l’espace public de tout morcellement communautariste ou pluriconfessionnel, afin que tous les hommes puissent à la fois s’y reconnaître et s’y retrouver. Cette neutralité confessionnelle se fonde donc sur des valeurs clairement affichées et assumées : L’État laïque n’est pas vide, puisqu’il incarne le choix simultané de la liberté de conscience et de l’égalité, ainsi que l’universalité qui lui permet d’accueillir tous les êtres humains, sans privilège aucun accordé à un particularisme. »v

Avec Micheline Milot, j’admettrai qu’une société, c’est-à-dire l’ensemble des citoyens en interaction, n’est pas laïque, et que ce sont plutôt les institutions publiques qui le sont à partir de normes gouvernementales.vi Cette phrase contient les éléments essentiels de l’État moderne puisque l’évolution des sociétés humaines veut des paramètres afin que dans le « pluralisme » celles-ci puissent se développer pacifiquement. Ainsi, en tenant compte du sens évolutif des sociétés de l’avenir, on pourrait accepter que le modèle de la France en soit un d’avant-garde par la mise en place de lois favorisant la reconnaissance des nuances et symboles.
Comment faire ressortir les énoncés de Micheline Milot affirmant que « l’ensemble des citoyens en interaction n’est pas laïque, mais plutôt les institutions publiques et les normes gouvernementales »? Ici, je pourrais y aller de quelques exemples significatifs, à savoir l’acceptation ou non du voile dans les institutions publiques. Pour ma part, j’aurais une vision partagée. Par exemple, je pourrais admettre qu’une citoyenne portant le hidjab soit scrutatrice au sein d’un pôle électoral. L’exemple s’est vécu tout naturellement lors de la dernière élection au Québec. Par contre, j’opterais pour le retrait du voile pour celles qui voudraient occuper un poste au sein d’une institution publique, ou encore être admises dans les écoles publiques de l’État laïque. Et ce, en vue de favoriser ce que la France fait prévaloir à travers l’argumentaire suivant : « une vision forte de la citoyenneté qui dépasse les appartenances communautaires, confessionnelles ou ethniques, la laïcité créant à l’État des obligations à l’égard des citoyens. »vii Ce que d’aucuns considèrent comme étant un manque d’ouverture.

Je suis d’accord avec Henri Pena-Ruiz résumant objectivement l’ambiguïté de ce mot : « Il faut se demander ce que précisément signifierait une telle « ouverture ». Prenons la liberté. Faut-il en ouvrir le sens à ce qui n’est pas elle? (…). Quant à l’égalité, faut-il l’ouvrir à l’inégalité? Comme on le voit, la notion même de « droits de l’homme ouverts » n’a pas de sens. Elle est insultante pour les droits de l’homme authentiques, puisqu’elle insinue leur fermeture.»viii

Nous savons que des voix féministes rattachées aux sciences religieuses de l’UQAM pensent que « le féminisme est en droit de s’interroger tout en voulant valider et préciser le portrait des itinéraires religieux et les rôles joués par les femmes au sein de leur tradition religieuse tout en identifiant les conditions de réussite d’un dialogue féministe et démocratique entre femmes de diverses origines. C’est pourquoi l’équipe de recherche s’applique à faire ressortir les identités religieuses plurielles des femmes immigrantes et leur articulation avec les préoccupations d’égalité qui animent le mouvement des femmes. ix Cela dit, il y a lieu d’admettre avec Francine Descarries «que toutes les grandes religions, sans exception, véhiculent depuis toujours une conception naturalisée du rôle des femmes dans la société, les incitant (les socialisant) à l’acceptation de leur statut inférieur et les éloignant, pour le moins, sinon leur interdisant, des positions de savoir comme celles du culte. »x Il s’agit de reconnaître l’État laïque comme la voie pour une société juste et égalitaire pour le « Nous femmes » dont parle Francine Descarries :
«Encore faut-il rappeler que les droits de l’homme furent conquis, pour l’essentiel, contre la tradition cléricale chrétienne et que l’Église catholique a attendu le XXe siècle pour reconnaître l’égalité principielle de tous les humains.»xi

Nul doute que les archives de la lutte des femmes du Québec font la démonstration d’une vigilance quant à la quête d’émancipation. La conscience politique s’est affirmée de façon significative lors de moments charnières que je ramènerai afin de rappeler à des prises de position du Mouvement des femmes ayant servi l’égalité. Voici quelques extraits d’un Mémoire présenté par la Fédération des femmes québécoises devant la Commission Allaire, Bélanger, Campeau et qui fait voir que le « Nous femmes » intervient dans les préoccupations de l’heure quant à l’État. J’ai choisi les passages les plus en rapport avec mon propos : «Au-delà du statut constitutionnel du Québec, c’est le projet social et politique qui nous intéresse. Nous considérons qu’il n’est pas possible d’élaborer un projet politique sans projet social, et qu’un tel projet social doit inclure le projet féministe.» «Or, nous croyons que la marge de manœuvre quant à l’inscription de changements importants dans l’organisation sociale et politique du Québec sera proportionnelle au degré d’autonomie que le Québec se donnera. Et nous croyons qu’une plus grande marge de manœuvre pour le Québec favoriserait l'éclosion d’un projet féministe de société, à condition que les femmes soient étroitement associées à toutes les phases de l’élaboration de ce projet. Pour définir et mettre en œuvre un projet de société, nous avons besoin d’un cadre qui nous appartienne.» xii

Dans le concret, ce souci touchait les femmes d’ici et d’ailleurs. En voici un exemple : «Dans le mémoire que nous vous soumettrons, le Conseil ne se prononce pas sur le statut politique du Québec. Nous nous prononçons toutefois sur des aspects que nous considérons fondamentaux pour les droits et le statut des femmes. Cette Commission offre une occasion privilégiée de réflexion pour mieux adapter nos institutions et nos choix collectifs à la réalité contemporaine. Or, il est loin d’être certain que nos institutions soient adaptées à la situation actuelle de la moitié de la population, c’est-à-dire les femmes. (…) Ainsi, il est essentiel, quelle que soit l’option politique retenue par le Québec, de garantir l’égalité entre les hommes et les femmes et la non-discrimination sur la base du sexe. C’est pourquoi nous réaffirmons dans notre mémoire notre attachement à la Charte des droits et libertés de la personne du Québec. (…). Si une constitution québécoise était rédigée, nous recommandons que les libertés et les droits fondamentaux, notamment le droit des femmes à l’égalité, à leur sécurité et à leur intégrité, y soient enchâssés. Par ailleurs, cette constitution devrait, cette fois-ci, être rédigée par un nombre égal de femmes et d’hommes. Quant à la situation des femmes autochtones, nous recommandons, quelle que soit l’issue de leurs revendications collectives, qu’elles puissent, si telle est leur volonté, jouir des mêmes garanties constitutionnelles en ce qui concerne l’égalité entre les femmes et les hommes.» xiii

La longue marche d’émancipation à travers l’état laïque…
En septembre 2008, l’assemblée générale de la Fédération des femmes québécoises rassemblait un parterre féministe de différentes origines. Même si, le plus souvent, ces femmes sont adaptées aux valeurs québécoises, le débat y gagne à travers le croisement des valeurs culturelles. Parmi les intervenantes, l’une aura retenu mon attention quand disant n’avoir jamais porté le voile…tout en laissant entendre ne pouvoir répondre de l’avenir. Cette phrase émanant d’une femme de la mi-trentaine a pu sembler banale voire sans conséquence pour ce parterre multiculturel, mais elle me renvoyait aux zones grises du pouvoir religieux sur la citoyenne d’un État laïque. Avec Elisabeth Badinter, je dis que «ces femmes mettent en péril l’idée d’égalité des sexes et par voie de conséquence la libération des femmes au sein de leur propre communauté.»xiv

Il est connu que l’Islam a vu évoluer plusieurs courants féministes. Certaines femmes portent le hidjab tout en y allant d’un discours d’émancipation. Une amie algérienne vivant au Québec depuis plus d’une décade me révélait la force du pouvoir religieux à travers les signes ostentatoires. Ce qui lui fait nier le discours féministe de toute femme voilée, considérant ce discours hypocrite du fait que la femme continue de vivre les valeurs du pouvoir anti-femmes de l’Islam. Néanmoins, elle ajoutait que « le voile » pouvait donner crédibilité à ce discours envers une frange en quête d’émancipation. Nadia Yassine est de l’ordre de ces femmes voilées qui font figure d’avant-garde, tout en restant fidèle au pouvoir religieux. Car cette dernière s’affirme féministe «tout en avouant rester d’obédience soufie. Ce courant féministe pourrait prendre de l’ampleur, et pourtant, il s’agit d’un courant prônant la spiritualité comme moteur de changements des valeurs de société. L’importance de la spiritualité étant un état d’esprit liée à la disponibilité à des valeurs et symboles, Nadia Yassine invite à manifester sa spiritualité ».xv Parmi les féministes d’avant-garde de la culture islamique, Shaheed Sardar Ali n’hésite pas à reconnaître que le combat se situe en porte-à-faux entre le féminisme laïc et l’obscurantisme fondamentaliste d’un certain islam.xvi

Le virage à l’heure du voile
L’heure du voile est aussi celle d’un certain virage pour l’État laïque du Québec, car la Révolution tranquille introduit maintenant à la déconfessionnalisation de l’enseignement religieux tout en favorisant «une laïcité ouverte, respectueuse du pluralisme et désireuse d’éduquer la jeunesse dans la connaissance des traditions religieuses et la recherche de la réflexion critique sur les principes éthiques.»xvii

Le succès du virage reposera pour beaucoup sur l’évolution d’un féminisme rassembleur à travers l’idée d’émancipation. Marie-Andrée Roy avoue partager le point de vue du Conseil du statut de la femme qui soutient que « malgré les risques inhérents à une conception universaliste, l’aménagement du pluralisme doit se faire à partir de certaines normes communes qui incluent l’égalité des sexes ».xviii

La Fédération des femmes québécoises est touchée au premier chef comme lieu de rassemblement multiculturel et lieu d’un féminisme éclaté. La dernière assemblée générale de la FFQ nous aura fait mesurer la vigilance que devra exercer la FFQ quant au questionnement sur le port du voile. Ce qui a donné lieu à une propositionxix qui reviendra à l’ordre du jour en mai 2009 :
"Nous déclarons que La FFQ est pour la liberté religieuse, mais contre les intégrismes de toutes les religions.
Notre réflexion sur le port de signes religieux ostentatoires dans la fonction et les services publics québécois nous a amenées à constater la complexité des questions soulevées. Nous ne renonçons pas à nous prononcer sur cet enjeu. Nos travaux nous ont conduites à nous rendre compte que ce qui est le plus important, ce sont les difficultés exprimées par les femmes immigrantes ou racisées concernant leur intégration sociale et l’emploi, contribuant ainsi à leur exclusion. Quant au processus de la laïcisation de l’État québécois, il est en cours et toujours inachevé. Voilà pourquoi nous poursuivrons notre réflexion sur l’ensemble de ces questions.
Par ailleurs, il est urgent de se mobiliser contre toutes les formes d’intégrisme, particulièrement celles s’exprimant haut et fort dans la présente campagne électorale fédérale. Cette situation sans précédent impose une position sans précédent de la FFQ."
Adopté.
(Assemblée générale annuelle de la Fédération des femmes du Québec, 21 septembre 2008)

Si la proposition est bien amorcée, il n’en reste pas moins vrai que nous sommes arrivées à un virage obligé mettant en compte l’État laïque face au pouvoir religieux, de même quant au principe d’égalité hommes-femmes. Ce virage voudra le dépassement du «bon ententisme». Avec Denise Bombardier, il me faut bien admettre que la culture du débat nous fait défaut au Québec xx et que même le féminisme élitiste vit cette absence de culture.

Comment oublier le propos « bon ententiste » de Françoise David, co-porte parole d’un Parti politique féministe, lorsqu’elle nous invite à faire confiance aux femmes qui portent le voile, alléguant que les coutumes pourraient ne durer qu’un temps?xxi De prime abord, la position renvoie à la méconnaissance des ancrages culturels. Méconnaissance dont on ne saurait soupçonner Madame David! Cette politique du « laisser faire » par la « voie de garage » ne peut que desservir le féminisme! En voulant ménager la « chèvre et le chou », Françoise David renvoie la femme de culture islamique à la double responsabilité d’un sujet politique divisé entre pouvoir spirituel et laïque.

Conclusion
J’adhère à la vision de Jocelyn Maclure disant que «la laïcité ouverte (toujours ce même terme inapproprié) invite à un aménagement équitable de la diversité des points de vue moraux et religieux dans le Québec d’aujourd’hui (…) et que ceux qui s’en remettent à des croyances et valeurs séculières dans la conduite de leur vie peuvent avoir l’assurance que l’État ne prendra pas ses ordres d’une religion donnée et qu’il ne favorisera pas les conceptions du monde religieuses par rapport aux conceptions séculières ».xxii Il est reconnu que cette reconfiguration nécessaire renvoie à des aménagements politiques et juridiques variables d’un contexte national à un autre. xxiii

C’est pourquoi il m’apparaît ultimement nécessaire que l’État laïque du Québec légifère et fasse l’éducation citoyenne quant aux nuances touchant la laïcité d’un État moderne. L’absence de principes clairs ne peut qu’ouvrir à des divisions internes, tout en favorisant le louvoiement du pouvoir religieux. On sait qu’un Parti religieux a vainement tenté de s’introduire à l’intérieur d’un État laïque comme la Turquie.xxiv Ce qui prouve la résilience du pouvoir religieux quant au désir d’infiltration du politique à travers les symboles.

Le «bon ententisme» qui est aussi un «laisser faire» ouvre à des égards qui voudront devenir des droits. Yolande Geadah en traite de façon éclairante en nous invitant aux distinctions entre « privilège et droits » où le paradoxe serait de faire se retourner « contre la laïcité son sens de la conciliation en transformant les égards en droits. »xxv Ce qui rejoint Pena-Ruiz alléguant que «  les confessions qui ne bénéficient pas des mêmes égards pourraient dès lors à juste titre invoquer un déficit de laïcité.»xxvi

Ceci fait autant références au port du voile qu’aux accommodements pour certains lieux de prières. «L’octroi de salles de prière dans les universités et les collèges ouvre la voie à une surenchère de revendications (…). Par conséquent, on fait fausse route en voulant considérer la revendication de salles de prière uniquement sous l’angle logistique (…) et sous l’angle des libertés individuelles, sans se demander s’il est raisonnable d’exiger des institutions séculières, comme les universités ou les collèges publics, qu’elles fournissent un lieu de culte. Il ne s’agit pas là d’un droit fondamental, mais d’un privilège que rien ne justifie réellement dans un modèle de société pluraliste et séculier.xxvii

Je terminerai en rappelant le discours de Renan disant : «Il ne s'agit pas pour le chrétien d’abandonner le christianisme ni pour le musulman d’abandonner l’islam. Il s’agit pour les partisans éclairés du christianisme et de l’islam, d’arriver à cet état d’indifférence bienveillante où les croyances religieuses deviennent inoffensives.»xxviii

Que dire de plus, sinon que l’enjeu est politique et philosophique! Que tout reste à faire… même par delà l’assemblée générale de la Fédération des femmes québécoises de mai 2009 puisque « l’éducation citoyenne » et la « culture du débat » auront des incidences sur l’évolution de l’État laïque et d’un féminisme politique visant la parfaite égalité hommes-femmes!

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[i] Micheline Milot, Dépt sociologie UQAM, La laïcité au Québec et le défi des sociétés pluralistes, journal Reflets de l’AQRP, décembre 2008, p. 9
[ii] Yves Gingras, Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire et sociologie des sciences à l’UQAM, Ernest Renan, l’islam et les sciences, Le Devoir, 28 septembre 2008, p. B6
[iii] H. Pena-Ruiz, Qu’est-ce que la laïcité?, Gallimard 2003, p. 144
[iv] Henri Pena-Ruiz,, ibidem p. 92
[v] Henri Pena-Ruiz, ibidem p. 71-72
[vi] M. Milot, ibidem p. 12
[vii] Rapport Stasi, cité dans Yolande Geadah, Accommodements raisonnables, Éditions VLB 2007, pp. 39-40
[viii] Pena-Ruiz, ibidem p. 128
[ix] Marie-Andrée Roy, Professeure au Dépt sciences des religions UQAM, Diversité religieuse et solidarités féministes, La course à Relais-femmes nos 34-35, mai 2007
[x] Francine Descarries, Professeur à l’IREF, Le Nous femmes – sujet du féminisme, Sociologie UQAM, La Course à Relais-femmes, nos 36-37, mai 2008, p. 14-17
[xi] H. Pena-Ruiz, ibidem p. 181
[xii] La question de fond : l’option souverainiste, FFQ, Mémoire présenté à la Commission sur l’avenir politique et constitutionnel du Québec – Les Québécois s’interrogent sur leur avenir – Québec-Amérique, pp. 209-212
[xiii] Marie Lavigne du Conseil du statut de la femme, Extrait de la Commission Allaire Bélanger Campeau, Les Québécois s’interrogent sur leur avenir, Québec Amérique 1991, p. 213-215
[xiv] Elisabeth Badinter, `Fausse route, Édition Odile Jacob 2003, p. 190
[xv] Féminisme islamique, Alternatives, volume 5, octobre 2008
[xvi] La révolution silencieuse des musulmanes gagne du terrain, Le Devoir, 6 novembre 2006
[xvii] Georges Leroux, Pluralisme et déconfessionnalisation scolaire… Reflets de l’AQRP, décembre 2008, p. 13
[xviii] Marie-Andrée Roy, ibidem, p. 2
[xix] Féminisme en bref, volume 18, no 2, décembre 2008, p. 4
[xx] Denise Bombardier, Au risque de déplaire, Le Devoir, 9 novembre 2008, p. B 11
[xxi] Micheline Carrier, Un non absolu au voile! La Presse, 11 juin 2008, p. À27
[xxii] Jocelyn Maclure, Les raisons de la laïcité ouverte, Le Devoir, 24 novembre 2008
[xxiii] M. Milot, ibidem p. 12
[xxiv] Y. Geadah, ibidem, p. 50
[xxv] Y. Geadah, ibidem, p. 77
[xxvi] H. Pena-Ruiz, ibidem, p. 101
[xxvii] Y. Geadah, ibidem p. 77
[xxviii] Yves Gingras, ibidem, le Devoir, 28 septembre 2008, p. B6


Publié dans la Revue Entr'Autres (oct.-déc. 2008) et dans l'Action nationale (mai-juin 2009)

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