lundi 4 mai 2009

Nous faisons partie de la solution

Le Jour de la Terre nous rappelle que l’humanité doit repenser ses modes de vie. Ne serait-ce que par les avertissements et consignes des milieux environnementaux, 1er Jour de la Terre sert de pont pour la présentation de solutions où tout le monde est concerné! Des experts, tel James Lovelock, admettent que le climat pourrait s’emballer et qu’il ne s’agit plus d’hypothèse. A preuve ce qui s’affiche dans les publications scientifiques : «Le climat pourrait basculer de plusieurs degrés, empêchant une adaptation progressive des sociétés (…). Normalement, la biosphère corrige spontanément les dérèglements qui l’affectent. Mais en raison de la saturation de ses capacités d’absorption, ce processus réparateur pourrait ne plus opérer. (…)»[1]

Évidemment, si l’humain fait partie des problèmes environnementaux, il fait tout autant partie des solutions. Nous savons qu’un virage s’impose tant pour l’économie que pour nos habitudes de vie! Il est de même accepté d’y reconnaître toute la responsabilité des comportements humains. On ne peut plus nier l’épuisement des ressources de la planète. On ne peut tourner le dos à l’idée de responsabilités partagées à travers les solutions et chaque geste compte! Et l’ultime consigne du Jour de la Terre est de se «ConVertir». Un message concret vers de nouvelles habitudes de consommation tout en invitant à la mobilisation afin d’augmenter la quantité de végétaux plantés dans les corridors verts. Cette conversion prendra de l’importance à travers les prochaines décades.

Indubitablement, faire partie de la solution et être actifs demande à l’individu de scruter de près les solutions proposées par Worldwatch Institute, solutions imagées nous invitant à une réflexion multiforme lorsqu’on lit qu’«il y a plus d’économie d’eau lorsqu’on se prive d’une livre de bœuf qu’en se privant d’une douche de 7 minutes par jour pendant 3 mois! Selon la même source, la production d’un kilo de bœuf engendre près de 80 fois plus de gaz à effet de serre que celle d’un kilo de blé et représente l’équivalent de 60 km en voiture!» (www.jourdelaterre.org).

Ajoutons que nul ne saurait être un «converti» actif sans re-questionner la consommation au quotidien, ni même sans soupeser l’importance d’une participation citoyenne de re-végétalisation. Ce qui permet d’introduire les méthodes préventives reliées aux puits de gaz carbonique et liés aux puits que sont les océans et la végétation dont les experts prévoient la saturation.[2] L’idée de re-végétaliser devient de l’ordre d’idéaux liés à la vie!

Nous savons par Internet que des entreprises s’engagent (www.deficlimat.qc.ca). En voici un exemple par ce qui suit :
«Excellente nouvelle en ce Jour de la Terre : le producteur de jeux vidéo montréalais A2M s’engage à planter un arbre pour chaque inscription d’un employé à la campagne Défi Climat. L’entreprise a donc décidé de faire sa part dans la lutte aux changements climatiques en misant sur la capacité de stockage de CO2 des arbres pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Grâce à la collaboration de Arbres Canada, un organisme à but non lucratif qui encourage les Canadiens à planter et à entretenir les arbres en vue de contrer les effets nocifs des émissions de dioxyde de carbone, ce sont 250 arbres que la compagnie A2M a l’intention planter!»
Évidemment, le temps ne peut que nous introduire vers d’autres modèles.

Est-ce rêver que de penser à des superstructures comme l’O.M.H.M. s’engageant au verdissement de terrains et toitures par des projets citoyens échelonnés dans le temps d’un ou deux quinquennats? Que non! Pour l’instant, les disponibilités citoyennes s’actualisent en rêvassant autour de projets non-fondés, mais les consignes du Jour de la Terre… et l’attraction émanant de projets environnementaux pilotés par les grandes et moyennes entreprises pourraient influencer le leadership futuriste de l’«entrepreneurship». Ainsi, malgré le statut de retraités, quantité de personnes, dont moi et d’autres, voudront à l’heure citoyenne, renouer avec la bêche et le rateau! «Yes …we can!»



[1] Kempf, Hervé, Comment les riches détruisent la planète, Editions du Seuil, 2007, page 16.
[2] Ibid, page 17.
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Publié dans le Bulletin l’Arc en ciel, 4 mai 2009.

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