A la mi-novembre, l’équipe du comité environnement a tenu sa 34e réunion. La rencontre permettait de faire le point sur les événements de l’heure tout en y allant d’une brève rétrospective.
Dans la foulée évolutive, et selon le calendrier qui nous était proposé par la collaboratrice du Dr Leroux, nous avons convenu de clore la série d’interviews le 2 décembre. Un autre calendrier d’interviews sera proposé après les Fêtes.
De même doit s’inscrire, au moment opportun, un bilan avec le concours du Dr Leroux. De par les données, nous savons qu’une telle étude a son impact sur l’évolution d’un dossier portant sur les bruits. Et pourtant, force est d’admettre que la responsabilité évolutive du dossier environnemental portant sur la « pollution sonore » à la Résidence Mile-End demeurera notre responsabilité. Ce qui veut dire responsabilité de la « poursuite des défis » dans ce qui est déjà amorcé!
Évidemment l’étude vient ajouter un PLUS à la visibilité d’un dossier éminemment politique. Mais le PLUS s’avérait déjà esquissé par nos interventions citoyennes sur la « qualité de vie »! On le sait par les journaux et par les médias électroniques, les luttes citoyennes autour de la pollution sonore sont, et seront, de plus en plus visibles et entendues. Ce qui fait référence à la circulation – les sorties de bar – musique et tam tam etc. Certains quadrilatères ont même dû revoir les règlements afin d’introduire des compromis. Je me contenterai de signaler quelques articles faisant référence à de telles luttes : (Cessez ce vacarme! Journal Plateau – 3 sept 2010 - Le rapport du comité bruit Plateau adopté par l’arrondissement – 7 oct. 2010 - Pétition contre le bruit, la suite - Journal Le Plateau – 6 oct. 2011).
La nouveauté apportée par l’étude du Dr Leroux est liée aux critères scientifiques qui, objectivement, deviennent critères incontournables. Certaines de leurs études mettent en compte des lésions de l’ouie par les bruits, notamment lors d’exposition à des bruits en usine ou à des expositions extrêmes dans le cas de musiciens. Il s’agit de réalités formelles relatées dans un article récent mettant en compte l’expertise du Dr Leroux. (Tiré de : La musique rend-elle sourd? Le Devoir – Sciences – 12 novembre 2011 – Page B-6).
L’étude concernant la Résidence Mile-End ne viendra aucunement faire preuve de lésions de l’ouie chez nos participants. Et pourtant, en l’absence de toute lésion à l’ouie…nous savons que la pollution sonore du territoire peut avoir des incidences sur la santé de tout individu. D’où l’importance de poursuivre vaillamment la lutte de façon à transformer le territoire, tout en faisant des aînés des porteurs de défis environnementaux et de développement durable.
Quand on reconnaît que la qualité de vie de l’aîné passe par la quiétude et le sommeil…il faut s’étonner de l’implantation d’une résidence pour aînés sur ce territoire à vocation industrielle. Mais voilà…nous y sommes tout en refusant de subir!
Ce qui nous distingue des résidents du quartier Mile-End est le poids du nombre et l’appartenance à une résidence d’aînés. Mais pour le reste, tout comme les citoyens du Mile-End, nous faisons de cette lutte multiforme, une lutte visant essentiellement la « qualité de vie » pour tous !
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