L’étude sur la pollution sonore n’est pas encore terminée pour la bonne raison d’une défection au sein de l’équipe de l’Université de Montréal. De fait, le docteur Leroux devait présenter son bilan au cours du mois d’août, mais il a dû nous informer de l’impossibilité de rencontrer l’agenda de l’étude des bruits à la Résidence Mile-End, compte tenu que la responsable des données et interviews avait mis fin à sa collaboration sans préavis. Jusqu’à ce qu’il y ait remplacement et prise en charge, nous demeurerons dans cette attente d’une évaluation avec bilan.
Nous sommes engagés dans un dossier de grande complexité parce que renvoyant aux lois et zonage d’un quartier en transformation. Malgré la complexité des approches, il ne faut pas renoncer à la solidarité de nos luttes. Indéniablement, nous avons besoin du coude à coude et de l’apport de chacun des locataires. Le travail « participatif » que représentent les appels téléphoniques au 911 (nuit et jour) est statistiquement une valeur pour le dossier, tout en renvoyant l’image d’une solidarité. Sans oublier que nous devons viser faire des alliances avec le voisinage.
La pétition qui circule concernant la problématique sur la rue de Gaspé est un moment-clé pour l’affirmation de cette solidarité maison. Nous comptons afficher l’urgence que vit la Résidence Mile-End en déposant un troisième mémoire lors de la séance du conseil d’arrondissement du 1er octobre 2012. Et au cœur de nos recommandations : faire apparaître l’URGENCE par rapport au « droit à la qualité de vie » qui, essentiellement passe par « le droit au sommeil » . Et l’urgence est telle que nous mettons en avant-plan l’urgence d’une solution à travers la mise sur pied d’une table de concertation. De la sorte, on sort des appels téléphoniques pour déboucher sur le face à face!
Je terminerai en soulignant le départ de Michelyne Mailloux, Georgette Laliberté et Joviano Vaz. Ce dernier faisait partie de la première génération du comité environnement. A travers l’arrivée de Hugues Desrosiers et Robert Gagnon…il y a orientation pour la rencontre de défis à travers des alliances. Bref, on le souhaite tout en anticipant l’arrivée de renforts. Votre solidarité en est!
Toute personne désireuse d’assister au comité peut le faire à titre d’observateur-observatrice. Il s’agit là d’une porte d’entrée pour le suivi évolutif des défis.
L’Arc-en-ciel (Vol. 5, no 8 – Octobre 2012)
Par : Jeanne Gagnon