dimanche 17 avril 2016

En bref..."De quel ordre est le pouvoir de Nagano?"


Je termine ma lecture de «  Sonnez, Merveilles », publication de Kent Nagano alors même que Le Devoir du 17 avril, sous la plume de Christopher Huss, nous fait part du rayonnement de l'OSM a travers son chef.

Par ma lecture de Sonnez, Merveilles! je peux mieux mesurer le noble pouvoir du chef d'orchestre Nagano et l'imaginer à l'égal d'un « passeur ». Que ce rôle soit perçu ou non, il s'agit indéniablement d'un pouvoir sur de multiples frontières. Un rôle que le Cardinal et Archevêque de Munich confirme à sa façon lorsqu'il lui parle de musique et de ce pouvoir disant  à Nagano : « Ce qui nous fait vous considérer comme investi d'une mission ». (page 332).

Ce que Kent Nagano nous révèle par sa publication met en avant-plan l'humanisme et l'ouverture d'un chercheur. De nombreuses pages concernant la musique sont fascinantes, notamment lorsqu'il est question de la musique atonale.

On peut noter sa volonté de dépassement quant à l'approche élitiste des concerts. Ce dont on prend acte lorsqu'il manifeste son indignation de jouer seulement pour l'élite (p. 122). Ce qui s'affiche quand il brise les distances avec le grand public élitiste en descendant en des lieux inhabituels avec l'OSM (parcs – métro - services d'oncologie des hôpitaux – jardins d'enfants – écoles de quartiers défavorisés etc. (p. 193).

On sait par Christopher Huss (Le Devoir 17 avril 2016) que certains membres du conseil d'administration de l'OSM reconnaissent l'approche « accrocheuse » par  Nagano et son orchestre tout en admettant d'emblée qu'il est devenu le chef le plus important de l'histoire de l'institution. Sans oublier ce qui rejoindra le grand public dès l'automne 2016. Il s'agit d'une réalité dont traite Nagano dans son livre par rapport à un rapprochement  voulu de l'OSM avec de jeunes défavorisés.

Ce que je pourrais faire intervenir de réticences par rapport à cette publication est exclusive au langage qui, trop souvent, confronte à une traduction défaillante. Dans les faits, on a l'impression de suivre l'imagerie de l'anglais au français.Cependant, tout en reconnaissant l'effort de lecture que demandent certains passages, je ne peux que reconnaître l'invite des propos de Nagano quant à l'écoute renouvelée....voire même quant à l'éclatement de frontières à travers l'évolution de la musique.

mercredi 6 avril 2016

Pourquoi renouer avec un comité des résidents?

Au fil du temps, j'en suis venue à nous reconnaître orphelins d'un "porte-voix".  Cette réalité est en partie attribuable à la fin de vie d'un comité représentatif de mécanismes structurels, lesquels permettent de faire apparaître les préoccupations d'un milieu de vie!

Différences raisons ont fait que le comité d'office, nommé Comité des résidents et/ou Association des locataires aura choisi, un jour, de s'arrêter sur une voie de garage.  Je vous invite à consulter la bibliographie donnée en fin de page, laquelle permet un retour sur certaines étapes.

Une approche récente m'apprenait que, malgré l'absence de fonctionnement, la structure légale du comité des résidents est demeurée viable.  Toutefois, un retour à la vie doit correspondre à la formation d'un noyau responsable rattaché aux défis structurels d'un tel comité.

Ces dernières années, on s'en est remis au CCR.  Cela dit, en réaffirmant ce que j'ai dit à Madame Francine Cayer lors d'un courriel daté du 17 décembre dernier:

« Je vous fais part de ma satisfaction concernant la réunion d'aujourd'hui, laquelle fut très éclairante de par votre exposé  en regard du mandat du CCR, y incluant les responsabilités des unes et des autres, de même que par ce qui pourrait mener à une démarche formelle en vue de la réactualisation de la plate-forme "Association des locataires" de notre résidence.  Ce qui pourrait intervenir pour le bénéfice de tous et toutes,  suite à une concertation bien amenée. Félicitations à vous et aux deux représentantes du CCR. »

Et maintenant...que nous voici dans la perspective d'un milieu de vie qui souhaite renouer avec le porte-voix des locataires!

Pour références bibliographiques :
La formation d'un comité des résidants-résidantes : Un défi favorable au « bien commun » et au « vivre ensemble »! L'Arc-en-Ciel – vol 2 no 2 (page 15) Édition 4 mars 2009