samedi 6 décembre 2014

En bref... Commémoration du 6 décembre 2014


Avec les féministes de  PDF Québec, j'étais de la foule rassemblée pour les premières heures de la commémoration du drame du 6 décembre 1989 (Coin Decelles/Queen Mary). Indéniablement axés sur le devoir de mémoire, les discours qui se succédaient invitaient les femmes à la dénonciation des violences tout en rappelant aux nécessaires mutations vers l'égalité hommes-femmes.

Dans l'ensemble, les femmes pouvaient y reconnaître leurs valeurs. Par la sobriété du ton, par la finesse du discours venant avant la mise en branle du cortège vers le cimetière, j'aurai été sensible aux forces vibratoires du discours de clôture rejoignant le NOUS femmes sous différents versants, notamment  par cette invite aux hommes de la société québécoise à poser un autre regard sur la femme...leur égale!

Ainsi, après 25 ans de luttes féministes, le devoir de mémoire concernant le drame de Polytechnique est chose accomplie!



dimanche 30 novembre 2014

En bref...Manifestation anti austérité


Hier, 29 novembre,  j'étais de la foule des manifestants venus faire entendre leurs refus de l'austérité. Cette lutte citoyenne nous concerne à plus d'un titres. D'abord dans nos individualités respectives, mais aussi comme membres d'une société dont les valeurs menacent de basculer à travers la concentration du capital. Ce qui, depuis Engels, se nomme lutte des classes, lutte que d'aucuns ont cru terminée.(Un contrat social – Marc Brière – pp. 48-49).

Pour Jacques Grand'Maison et d'autre...la lutte des classes est restée d'actualité tout en s'inscrivant dans le temps à travers l'éducation et le rapprochement des superstructures. Ce qu'il traduit ainsi : « On ne pourra jamais si les culturels, les politiques, les socio-économiques, les mystiques s’enferment chacun dans leur sphère, si les militants ou les intervenants ne développent pas des pédagogies politiques plus pertinentes, si les agents de changements historiques n’ont pas de véritables pratiques sociales, mais uniquement des logiques idéologiques ou structurelles, des instruments critiques. (page 135 – Une société en projet – Leméac – Grand'Maison).

Ce que nous percevons du discours de la mondialisation est lié à cette volonté politique de briser les contraintes en renvoyant à « moins d'État ». Dès lors, ce langage fait lien avec le discours de la lutte des classes et son extinction. (page 55). - Les enjeux de l'autonomie Éditions : La pensée sauvage – Grenoble – 1984. Le collectif est d'avis qu' une telle réalité reste irréalisable tant et aussi longtemps que la société fonctionne sur le modèle sectorisation.

Et pourtant, nous sommes de ce monde en profonde mutation. Il est plausible de nous imaginer dans la foulée d'une lutte à finir à travers générations...tout en admettant que l'accélération de la robotisation du travail pourrait favoriser la fin de la lutte des classes.


dimanche 16 novembre 2014

En bref... Le robot Philae s'est posé sur la comète Tchouri


Malgré la lourdeur des étapes, l'univers de l'homme s'engage vers un rapprochement du soleil tout en favorisant la démystification des composantes chimiques ayant provoqué la vie sur terre à travers ce que Teilhard de Chardin nomme compression/compétition/complexité/conscience (L'apparition de l'homme p. 219).

Il faut convenir de l'importance des avancées scientifiques intervenant à travers l'atterrissage sur la comète Tchouri. Parallèlement...je vois les avancées de la robotisation du travail à travers le robot Philae qui, dans l'espace depuis dix ans, continue de répondre aux attentes d'une intendance scientifique.

Par cette mission, nous sommes à même d'imaginer - un tant soit peu -  ce que pourrait devenir la robotisation du travail à l'échelle des humains du prochain siècle. Cela dit dans une perspective de rapports de forces liés au mutations du travail qui voudront s'imposer à travers les technologies.





vendredi 14 novembre 2014

En bref...Lumières, Lumières (Tiré du roman "Vers le phare" de Virginia Woolf )



Un texte d''Evelyne de la Chenelière vient de prendre affiche à l'Espace Go. La réflexion met en situation le patriarcat mais aussi le besoin d'approbation à travers le regard d'une société. Ce qui devient révélateur compte tenu que même la femme artiste Lily Briscoe laisse voir son malaise face à l'actualisation de certains choix.

Réflexion intimiste renvoyant à la responsabilisation.  En même temps...quelque chose comme une  invite à l'acte de foi envers soi-même, au présent, et  par delà le paraître!




dimanche 2 novembre 2014

En bref...la notion de spiritualité par delà la culture!


En dehors de toute perspective de confrontation, la relecture de quelques écrits de Paul Claudel nous invite à revoir les valeurs et positions mettant en cause les notions  "croyants-incroyants",  mais aussi ces notions imageant le pouvoir d'une doctrine à travers des idéologies qui traversent la spiritualité.

Dans ce qui reste des positions de Paul Claudel, rien ne laisse croire à des affrontements dans les milieux intellectuels d'époque suite à la publication de  "Positions et propositions" (Gallimard - 1934).   Et pourtant...certaines affirmations s'avéraient nettement audacieuses.  Même s'il  faut admettre que l'époque et la stature du poète le permettaient, nous savons qu'un siècle plus tard...de telles affirmations ne passeraient plus!

Je donnerai quelques exemples.   Notamment le fait que  l'auteur perçoive la foi comme un lieu représentatif de la  "soumission".  D'où l'impossible acceptation d'une révolte du sujet (pp. 11-12). Et Claudel d'y aller de considérations où l'individu persistant dans l'absence de foi en Dieu (p. 14) ne saurait être l'affirmation d'un  "esprit libre".

 Plus encore, il prétend que la réflexion du poète catholique ne peut qu'être supérieure à celle émanant de tout  sujet rattaché à une autre culture religieuse.  Et dans cette vision... la religion catholique est projetée comme l'image même d'un couronnement affichant un tout indivisible (p. 73). On y reconnaît aussi l'époque où  Dieu  représente une personne...(p. 68).

Revenir sur  la réflexion d'un poète de cette stature incite à mieux comprendre la nécessité de revisiter périodiquement  nos valeurs à travers   "positions et propositions" en mutation de par les penseurs et exégètes d'époque!






samedi 27 septembre 2014

En bref... Autour de MOMMY!

Hier, j'ai pu voir le dernier film de Xavier Dolan, une projection nous entraînant dans une marginalité échevelée, là où, comme pour tous les humains, il y a cette poursuite du bonheur à travers accords/désaccords de proches et/ou de la société. Poursuite dans les façades trahissant la vérité d'un monde intérieur qui veut sombrer.  Les trois personnages principaux sont campés de façon magistrale.  On touche aux mythes mère-fils bien sûr, mais aussi aux masques intervenant pour cacher ses souffrances (moment fort par excellence lorsque la voisine annonce son départ pour Toronto).   Néanmoins, le film présente beaucoup trop de longueurs qui, à mon avis, ne servent aucunement la production dans son ensemble. Quant au rythme du film ...il m'est apparu questionnable  à plus d'un égards.   Ainsi, pour toutes ces raisons...je ne  recommanderai pas le film Mommy sans y introduire quelques réserves.

mardi 23 septembre 2014

En bref...Le conflit palestinien en train d'évoluer entre droits civiques et lutte anti-apartheid!


En lisant Le Monde des derniers jours on se voit devant un conflit en pleine évolution.  De fait, le choix politique ouvre sur une réflexion mettant en compte l'égalité citoyenne pour tous, et ce,   à l'intérieur de l'État d'Israel;   sinon à  cette paix négociée qui mettrait en compte deux États alors que la Palestine pourrait se retrouver dans un découpage sans valeur pour l'avenir de l'État palestinien.

Ainsi suggère-t-on aux Palestiniens de se battre pour leurs droits civiques en ces termes: "Cela prendra un an ou cent ans, mais Israel doit assumer ses responsabilités s'il est le seul État entre la mer (Méditerranée) et le Jourdain.  Au lieu de nous battre pour les frontières, nous devrions nous battre pour prendre place dans le même bus que les citoyens israéliens en s'inspirant de la lutte anti apartheid en Afrique du Sud et du mouvement américain pour les droits civiques. (Extrait du Journal Le Monde - 20 septembre 2014:  A Paris, Mahmoud Abbas présente son plan pour un État palestinien - Par Ramallah - Envoyé spécial).


dimanche 21 septembre 2014

En bref...sur l'heure qui sonne!

Ce jour, j'étais de la marche rassemblant planétairement des centaines de milliers d'individus sensibles aux  problèmes climatiques.

Et dans l'heure qui sonne, ici à Montréal, cette  lutte citoyenne laissait voir des rapports de force politique où il sera question - sans détour -   de "dépassement des mots" et de "passage aux actes".

 A suivre à travers un regard citoyen qui voudra s'actualiser à travers ces futures luttes branchées!

lundi 8 septembre 2014

Le défi environnemental – Été 2014


La saison estivale 2014 aura été une réussite sur le plan de l'entretien d'une série d' arbres désignés par l'arrondissement en vue d'un parrainage estival.

A partir de l'orientation, la mise en place du parrainage se sera concrétisée par la livrée des végétaux... et par la rencontre de vos responsabilités respectives.

Cette troisième saison de parrainage s'est révélée exceptionnelle de participation. Probablement du fait d'un jumelage judicieux ayant servi l'émulation pour le partage des tâches.

A la grande équipe ayant servi le parrainage des arbres d'appartenance à la communauté du Mile-End, de même au noyau de fidèles pouces verts qui aura accepté la prise en charge de quelques arbres sur le terrain donnant sur la rue Maguire, je vous dois des remerciements pour l'accomplissement de l'ensemble des défis!

Que pourrait-on ajouter de vérité universelle à l'heure des changements climatiques ...sinon en mettant en avant-plan ce souci pour l'environnement...lequel, tout au long de l'été, venait rappeler aux transformations servant le bien commun!



A la suite d' une lecture... Réflexion sur la quête spirituelle de notre époque

La quête spirituelle aujourd’hui
Par Jean-Marc Charron – Professeur titulaire
Faculté de théologie et de sciences des religions, Université de Montréal
Extrait : Journal Reflets Vol. 30, no 4, Juin 2014 (Page 25)

(…) Au cours des dernières décennies, certains observateurs ont noté ce que plusieurs nomment un « retour du religieux », qui se traduit par un foisonnement de mouvements de nature religieuse ou spirituelle. Selon Danièle Hervieux-Léger, le religieux ne serait pas mort, il se serait tout simplement déplacé. Quittant ses lieux institutionnels traditionnels, il serait aujourd’hui comme en vagabondage à travers les mille lieux de recherche de sens et de valeurs que représentent les divers mouvements de « quête spirituelle », du Nouvel Âge à la méditation, de la pratique du yoga au mouvement de pleine conscience et autres groupes de croissance personnelle. Pourquoi ce retour ou ce regain d’intérêt pour les choses de l’âme?

En fait, c’est comme si la modernité n’avait pas tenu ses promesses. Certes, la science a permis des progrès, et la technologie a rendu la vie plus facile mais elle a aussi généré ses problèmes et elle connaît aussi des limites. Comme des apprentis sorciers, les humains ont cru maîtriser la nature mais ce faisant ils ont aussi mis la planète en péril. Les crises environnementales en font foi, et on se demande aujourd’hui quel avenir nous avons réservé à nos enfants et à nos petits-enfants. De plus, les sociétés industrielles et urbanisées ont généré un mode de vie centré sur les valeurs individuelles : un gain appréciable au chapitre des libertés, mais aussi des difficultés à reconstruire une cohésion sociale autour de valeurs communes qui suscitent l’adhésion. La postmodernité, selon l’expression qui caractérise notre époque, serait vécue sous le signe de la recherche de sens et de la quête spirituelle.

La société québécoise n’échappe pas à ce double mouvement, celui de la sécularisation issue de la modernité et celui des nouvelles quêtes spirituelles associées à la postmodernité. Non seulement n’y échappe-t-elle pas, mais certains croient qu’elle le vit avec plus de radicalité que d’autres. En moins de 20 ans, du début des années 1960 jusqu’à la fin des années 1970, le Québec est passé d’une société à forte composante religieuse à une société sécularisée.

Ici, le processus a été plus rapide et plus radical que dans l’ensemble des autres sociétés industrialisées. Mais depuis la fin des années 1990, on perçoit un intérêt croissant non pas pour le religieux au sens strict du terme, mais pour le spirituel. « Je ne suis pas religieux, mais pour moi, entend-on souvent, la spiritualité, c’est important. » Les préoccupations pour la recherche de sens se manifestent sous différentes formes, surtout dans les moments de crise, moments où les questions essentielles se posent, et plus particulièrement au mitan de la vie : divorce, maladie grave, perte d’emploi. (…). Les sociétés modernes n’ont donc pas évacué les questions essentielles, elles en ont tout simplement déplacé les lieux de recherche de réponses significatives.

Mes notes critiques au Rédacteur en chef du Journal le 12 juin 2014 :
En ce qui regarde l'article de Jean-Marc Charron, malgré la qualité de la réflexion, j'estime qu'il aurait dû aller plus loin en ouvrant sur les confrontations qui se vivent un peu partout sur la planète, et dont le Québec ne fait pas l'économie. Bref...l'article m'a laissée dans l'insatisfaction à travers ce que j'ai perçu comme une réserve se gardant d'effleurer les conflits religieux  (ici et ailleurs) mais ce faisant, on nie le miroir du sens à travers des confrontations mettant en compte une certaine image de la spiritualité.
Avec mes bonnes salutations et bonnes vacances!

Réponse du Rédacteur en chef:

Madame Gagnon,
Je vous remercie pour votre commentaire.
Vous  comprendrez qu’en 800 mots, c’est un véritable tour de force d’aborder des thèmes qui sont complexes.
J’apprécie toujours vos commentaires.
Bonne journée


Yves Hébert

dimanche 31 août 2014

En bref... Mémoires d'Hadrien - suivis de Carnets de notes.


J'ai terminé les Mémoires d'Hadrien suivi de Carnets de notes par Marguerite Yourcenar. J'y venais pour une réflexion autour des "Carnets de notes" et pourtant les "Mémoires d'Hadrien" m'auront fascinée à travers la pensée éthico-esthétisante  d'un empereur que l'auteure a su projeter jusqu'au sublime.

Sans compter que le livre vient aussi mettre en avant-plan certaines luttes du peuple juif, notamment lorsque la Judée s'efface pour devenir la Palestine, avec remise en état du pays, avec reconstruction du pays et de Jérusalem.

De par la plume de Yourcenar, nous sommes confrontés à un homme de pouvoir s'interrogeant sur les questions existentielles, et ce, par delà tout artifice. Ainsi en est-il lorsqu'il dit: : "Cette mort serait vaine si je n'avais pas le courage de la regarder en face, de m'attacher à ces réalités du froid, du silence, du sang coagulé, des membres inertes, que l'homme recouvre si vite de terre et d'hypocrisie (page 218). (...) Je commence à apercevoir le profil de ma mort (page 308).

Les pages sur la mort m'ont rappelée à un interview dans Le Devoir relatant le contact privilégié d'un intime de Marguerite Yourcenar et qui, quelques heures avant la mort de cette dernière, s'était éloigné du lieu de l'agonie. A l'époque, je me suis interrogée sur la possibilité d'arrangements entre elle et ce proche ami à son chevet, me disant qu'elle pouvait avoir fait  ce choix d'une mort sans aucune assistance.

Ma lettre s'est rendue jusqu'à Patrice Caux, journaliste dont le texte m'avait interpellée. La réponse me vint en janvier 2008. Ma lettre l'avait incité à interroger des individus très au fait de la pensée de Marguerite Yourcenar face à la mort. Ce qu'il introduisait non comme une une réponse mais plutôt comme une piste, à savoir qu'il y a une sorte de gradation dans la mort des personnages de l'oeuvre de Yourcenar.  C'est qu'au fil de l'oeuvre, on avait pu noter qu'ils vont  dans le sens d'une recherche visant à mourir seul et dans le dépouillement,  près de la nature.

Voilà que par le livre "Mémoires d'Hadrien" j'allais me retrouver dans cette vision mystique d'une fin de vie qui, de nouveau, venait me rappeler aux  interrogations très personnelles de 2008  -  non résolues -  concernant la fin de vie de l'auteure des Mémoires d'Hadrien.

En terminant, je voudrais rappeler ces quelques lignes significatives de l'empereur Hadrien:   "J'observe ma fin  (p. 297): cette série d'expérimentations faites sur moi-même continue la longue étude commencée dans la clinique de Satyrus.  Jusqu'à présent, les modifications sont aussi extérieures que celles que le temps et les intempéries font subir à un monument dont ils n'altèrent ni la matière, ni l'architecture: je crois parfois apercevoir et toucher à travers les crevasses le soubassement indestructible, le tub éternel. Je suis ce que j'étais; je meurs sans changer".

Un livre nous introduisant  au regard sur les autres à travers le pouvoir souverain...sans davantage  faire oublier que le pouvoir du souverain ne saurait exempter de la mort!





jeudi 31 juillet 2014

En bref…A quand un Mandela israélo-palestinien? (Réflexion à partir d’une publication du journal Le Devoir – le 29 juillet 2014)


J’ai lu avec intérêt l’article d’Aoua Bocar Ly-concernant l’influence heureuse pouvant émaner d’un  leadership. Dans le cas présent,  l’auteure met en compte l’influence exercée par Nelson Mandela tant.sur sa communauté que sur la politique internationale.

Il faut savoir que le leadership exercé par Mandela renvoyait à des qualités humanistes ayant subi l’épreuve du temps.   La prison aura été vécue comme un lieu d’épuration de la théorie de l’apartheid et de la libération, et ce, dans la foulée d’un leader n’ayant jamais renoncé à son idéal.  Cela dit en admettant  le fait que Mandela n’a pas gagné l’ensemble de ses compatriotes,  mais plutôt gagné la cohésion citoyenne autour de défis communs. 

 La mise en branle de ce leadership lui avait coûté 27 ans de prison et,  à certaines  heures de la lutte, tant Margaret Thatcher que d’autres le dénonçaient comme d'appartenance au terrorisme.

Ce que son leadership a pu révéler de meilleur dans l’évolution de ce conflit de l’apartheid  pourrait  nous renvoyer à ces deux traits, à savoir:  l’ouverture au vrai dialogue et le rejet de toute violence.  Sans oublier que dans l’exercice de son leadership, Mandela permettait à la masse  de se reconnaître. Ainsi peut-on admettre que Mandela  a servi  la cause tout en orientant vers une paix « durable ». 

TOUTEFOIS,  penser le conflit israélo-palestinien dans la loupe de Mandela serait  réduire le conflit du Proche-Orient au profil d’apartheid quand  il fait lien avec de graves erreurs de la politique internationale mettant en compte la revendication de deux États libres.

Il n’en reste pas moins vrai que la Palestine aurait besoin d’un leader capable d’inséminer le peuple de valeurs  propres à la Palestine. A travers le Hamas…la Palestine tente actuellement de se faire entendre, mais il ne s’agit pas pour autant d’un leadership susceptible d'introduire les valeurs que voudrait  l’évolution du conflit israélo-palestinien.

jeudi 24 juillet 2014

En bref… Faut-il parler de révision?


Lorsque ces dernières semaines  dans Facebook, j'ai  ramené aux faits et liens du conflit entre Israel et la Palestine , mes remarques n'impliquaient  aucunement le révisionnisme mais un retour sur des textes faisant appel à la reconnaissance de l’autre à travers Justice – Droit – Identité. 

L’interprétation des faits à travers le mandat des Britanniques en 1917 renvoie à un  territoire  scindé en deux et à un nationalisme chauffé à blanc (page 33 – Les faits – par J-C Chebat, Tribune juive – février 2013).

J'estime que la  reconnaissance du nationalisme palestinien que vint incarner Yasser Arafat tarde à s’enraciner.  Cela dit en vue de faire apparaître ce que  pourrait parachever la modernité, et ce, à partir d’une volonté citoyenne capable de se faire émergente face aux divisions  de la grande communauté arabe. Entre temps, le leadership  de Mahmoud Abbas  fait le pont nécessaire. (Les faits – Par J-C Chebat, p. 36).

Tout en voulant me faire brève, je dirai que l’image  que veut projeter Israël, à savoir image de l'État démocratique défendu par son armée, est une tromperie qui dessert la démocratie.  Nous savons que ledit conflit politique implique l’identité et la reconnaissance d’un  territoire. D’emblée, nous pouvons penser que pour arriver à une entente viable, il faudra qu’intervienne ce qui me vient d’Albert Memmi (lettre du 13 mars 1987) à savoir  « une solution politique où chacun renonce à une partie de la totalité de ses droits. ».

On n’en reste pas moins dans une vision  de reconnaissance de  Justice – Droit – Identité pour les parties en cause.


samedi 7 juin 2014

"Prise en charge des arbres du territoire immédiat - Été 2014"


La politique de l’arbre de la Ville de Montréal fait partie de nécessités  symboliques nous rapprochant de «  L’Homme qui plantait des arbres », et plus particulièrement des défis écologiques de l’heure.  Ainsi,  par les parrains-marraines pouvons nous contribuer  aux défis écologiques du territoire. Ce qui invite à une disponibilité, laquelle a des incidences sur la qualité de vie des uns et des autres.  Sans négliger le fait  que cette  participation  annuelle  vient ajouter à la fiche citoyenne des locataires de  la Résidence Mile-End. Annuellement, par l’engagement des   parrains-marraines,  notre établissement  renouvelle son engagement  pratique  face à l’écologie terrain. 

Le sociologue Edgar Morin, personnalité de réputation internationale,  a dit dans les Sept savoirs nécessaires à l’éducation du futur  (Édition Seuil – 2000) qu’il faut apprendre le renouvellement de trois choses, à savoir :   le civisme – les solidarités – les  responsabilités.

L’aide technique et/ou supervision  sera ponctuellement  assumée par Jeanne Gagnon – Robert Gagnon – membres cellule environnement.

Noms des marraines  pour les  arbres d’appartenance à l’arrondissement : (végétation fournie par l’arrondissement) :

Monique Rocheleau
Antonine Franklin (jumelage avec Hélène Pichette)
Michelyne Mailloux (jumelage avec Thérèse Falardeau)
Jeannette Richard  (jumelage avec Agathe Skelling))
Yolande Rajotte   (jumelage avec Louise Séguin)

Noms des  « pouces verts »  prenant en charge les arbres sur le terrain de la Résidence Mile-End  - rue Maguire -
Jeanne Gagnon – Carole  Richard – Liliane Fontaine  - Clarisse Julien -  Géraldine Bellerose.





lundi 2 juin 2014

En bref...Les amis du Champ des possibles en assemblée générale

J’étais de la cohorte des citoyens « Amis du champ des possibles » ayant assisté à l’assemblée générale, ce 2 juin 2014, de 18h00 à 20h00. Une rencontre "plein air" sur les lieux même du site, laquelle permettait le constat de l’enracinement d’une volonté citoyenne…toujours omniprésente et ayant gagné en élargissement.  

Certains vétérans sont toujours de service quand d’autres s’étaient éloignés pour revenir prendre part aux défis de l'heure.  Roger Latour, naturaliste, en est un exemple émergent. 

Sur mon blogue, on retrouvera copie de l’interview qu’il m’accordait en 2010 aux fins d’une publication de quartier (http://mouvancesjeannegagnon.blogspot.com/
"Interview de Roger Latour, naturaliste", Bulletin L’Arc-en-ciel, 4 octobre 2010, Montréal, Québec.

Jusqu'à maintenant...on peut affirmer que "Les Amis du Champ des possibles" ont fait la démonstration d'une démarche citoyenne exemplaire.  Il reste encore beaucoup à faire, mais l'assemblée générale a permis de sonder le désir d'afficher une feuille de route pouvant élargir la mobilisation citoyenne.   A suivre!




lundi 19 mai 2014

En bref…La vision émancipatrice ne saurait venir de la FFQ


Il est de prime importance qu’une figure féministe comme Lise Payette mette en avant-plan le fait que la FFQ n’exerce plus un leadership  capable de rassembler les  femmes  du Québec  dans une vision émancipatrice.  De par sa feuille de route et son rayonnement,  Lise Payette est en mesure d’introduire à de nouvelles convergences féministes  tout en servant la vision citoyenne d’un Québec en mutation.

Quantité de féministes se sont exprimées quant à leur volonté de distance  avec la Fédération des femmes du Québec. J’en suis!   (Voir les publications sur sisyphe et sur le blogue) 


jeudi 10 avril 2014

En bref...La défaite du Parti québécois prend l'image d'un électrochoc!


Tout ce que ce ce gouvernement avait accompli et mis à l'agenda orientait vers de grandes espérances. Il y avait, bien sûr, un retour au projet de société à travers la Charte. Tout cela par la mise en place de balises susceptibles de servir la langue commune, mais aussi la reprise d'une démarche vers la souveraineté.

 Tout au long des dix-huit mois de pouvoir, le simple citoyen se voyait  informé des différents détails de la gouvernance par delà les médias.  Je fais référence aux informations privilégiées émanant du blogue de  Jean-François Lisée.  La façon dont nous étaient présentés les faits et liens de  l'agenda renvoyait aux défis de l'heure d'une Première ministre et de son intendance. Ainsi pouvait-on suivre l'évolution  de la Charte de la laicité,  laquelle s'avérait,  pour moi et d'autres,  un défi courageux. De même a-t-on pu suivre de près  le projet du Dr Réjean Hébert quant  à l'Assurance autonomie.

Cette période effervescente autour de projets d'envergure aura pris fin par l'électrochoc du 7 avril.  Comme d'autres, je m'interroge tout en me disant  qu'il y a nécessairement des leçons à tirer de tout cela.  Tout en me gardant de l'analyse radicale annonçant la fin du Parti québécois!

A rebours,  on reproche aux stratèges du PQ d'avoir favorisé la déroute par l'arrivée de Pierre Karl Péladeau.  Il faut savoir que les  stratèges du Parti libéral  ont joué l'élément déstabilisateur par l'utilisation de la menace référendaire et que cette stratégie a pris l'effet boomerang sur le PQ.   La déstabilisation de la Première ministre et de son équipe devenait palpable alors qu'on aurait dû  amener  PKP  sous les réflecteurs à travers des thématiques réglées au quart de tour.

Comme d'autres, je reste blessée par ce qui n'a pu advenir à travers la peur!  Blessée pour Madame Marois et pour l'ensemble de cette grande équipe nous renvoyant à un projet.  Seul  le temps pourra nous donner les réponses concernant le quand et le comment de  l'achèvement du projet..

Une chose est certaine: malgré la mondialisation, nous voyons certains pays européens faisant partie de l'union européenne qui refusent d'abandonner certains privilèges liés à l'autonomie de l'État, et ce,  malgré l'appartenance à  l'union européenne.  Ce qui nous renvoie aux différentes interprétations mettant en compte la souveraineté de l'État moderne au sein d'une mondialisation qui ne saurait se faire oublier. La démocratie participative a besoin  d'être encadrée par les partis politiques!



















mardi 1 avril 2014

Pollution sonore et constat d'une étude scientifique


Le 24 février dernier, le comité environnement recevait le  Docteur Tony Leroux de l’Institut Raymond-Dewar et de l’Université de Montréal, lequel venait présenter le rapport officiel d'une étude sur la pollution sonore du  territoire.  

L’introduction préalable au dépôt  du rapport  me  permettait de préparer l’assistance quant au lien ayant amené ce chercheur de l’Université de Montréal  à pratiquer une étude scientifique à  la Résidence Mile-End.

Introduction  de Jeanne Gagnon

Ce que nous vivons aujourd’hui est à la fois l’aboutissement d’un défi citoyen qui, en 2009, avait pu rassembler quelques personnes sous le thème « environnement ».  A l’époque, notre perspective visait les bruits du territoire tout en voulant d’abord cibler les tricoteuses de l’édifice voisin.  Avec le temps, on a dû admettre que c’est en vivant sur le territoire que se révèle  un éventail de faits ayant une influence sur la qualité de vie.

Le comité de l’époque a démontré une certaine proximité avec la vision citoyenne puisque la directrice d’alors, Madame Mylène Goyer, publiait dans le bulletin l’Arc-en-ciel de novembre 2009 (page 19) qu’il y avait désormais un comité citoyen et que j’en étais responsable.

La circulation des véhicules lourds nous interpellait beaucoup.  A un certain moment,  par Michelyne Mailloux, nous avons été informés d’une émission radiophonique renvoyant aux bruits dits « pollution sonore » par excès de décibels. C’est à partir des notes amenées par cette dernière que nous prendrons connaissance des  travaux de l’Institut Raymond-Dewar. 

La première démarche auprès de l’Institut Raymond Dewar fut initiée par une lettre du Comité résidant .   Rapidement,  ce comité résidant  nous renverra à  la  responsabilité des échanges avec l’Institut  Raymond-Dewar compte tenu du lien environnemental.  C’est pourquoi dès la première rencontre avec le Docteur Leroux, les échanges ont été orientés par le comité environnement. A l’arrivée du chercheur, le comité environnement vivait sa  34e rencontre, et pour la visibilité de ses défis, il avait déjà déposé deux mémoires auprès du conseil d’arrondissement, et de même le dépôt d’une pétition.

Par la recherche scientifique nous avons dû raffiner nos méthodes et revoir les moyens d’une participation citoyenne élargie. Les exigences qui nous étaient posées agissaient sur les délais.  D’où la lenteur à la mise en branle des enregistrements.

Le comité environnement ressentait l’isolement du fait qu’il n’avait pas l’autorité légitime de rassembler l’ensemble des locataires en vue d’élargir ses appuis pour la participation à l’étude.  Cette responsabilité aurait pu être celle de l’Association des locataires,  mais de ce côté,  on refusait la convocation d’une assemblée générale spéciale qui aurait pu nous rassembler et favoriser le dialogue en vue d’appuis nouveaux. La réponse de l’Association des locataires renvoyait à l’idée de liberté des individus.

Le renfort nous est venu  de l’administration de la Résidence Mile-End.  Tout d’abord de l’administrateur, Monsieur Jean Salvador; Par la suite via Madame Carole Richard.  Je les en remercie chaleureusement.  L’autorité de leur leadership permettait de rassembler les locataires et d’ouvrir sur ce qui retardait l’étude sans que la liberté des individus ne soit brimée.

Le noyau du comité environnement était formé de Georgette Laliberté – Michelyne Mailloux – Joviano Vaz et moi.  Je les remercie  tant de leur dévouement que pour la solidarité. Le noyau que je viens de signaler a pris congé pour être remplacé par Robert Gagnon et Hugues Desrosiers en octobre 2012.  Je leur adresse également des remerciements pour la solidarité et pour leur vision inventive permettant de s’attaquer à d’autres facettes de l’environnement.

Aujourd’hui,  nous sommes devant l’évidence d’un défi mené à terme avec ce dépôt du rapport du Dr Leroux. Même s’il y a eu des délais dont nous n’étions plus responsables. Même si les tricoteuses ne font plus partie des griefs.

Le docteurTony Leroux est parmi nous avec un rapport traduisant les différentes facettes de la problématique « pollution sonore ».  Aujourd’hui, tout en faisant le dépôt du rapport, il y ajoutera une part de  vulgarisation  permettant d’en bonifier le contenu.  Sans oublier la part de vulgarisation qui viendra de par vos questionnements.

Quant à l’apport que représente cette recherche, nul doute qu’en temps et lieu, elle servira des défis liés à la qualité de vie du territoire.  Il s’agira d’introduire nos munitions au moment opportun.

Il ne faut pas oublier que ce rapport renvoie à la persévérance du comité environnement tout en annulant le cliché démobilisateur qui tentait de s’imposer en disant «Ça donne rien! »Nous avons la preuve de la fausseté du dicton.

Au nom du comité environnement, je remercie le  Docteur Leroux d’avoir mené à terme cette étude scientifique  à l’intérieur du contexte environnemental de  la Résidence Mile-End.  Il s’agit d’un rapport qui servira l’évolution de cette résidence et  le bien commun.

A vous la parole Docteur Leroux!






mardi 18 mars 2014

En bref...Le documentaire intitulé: MIRON: Un homme revenu d'en dehors du monde


La parole mironienne aura été une véritable Marche à l'amour et le documentaire convoque à la vérité des liens de la quête.  Il m'a semblé que par ce film, Simon Beaulieu avait  réussi quelque chose d'important, à savoir recentrer la légende de la Marche à l'Amour là où la hantise porte sur le pays...sans pour autant oublier de célébrer la femme. Ne serait-ce que pour ce recentrage, la quête de Miron y gagne en force et transparence. Tout au long de ce documentaire, Miron se révèle un être de chair et de tendresse s'inquiétant de l'homme agonique  tout en nous renvoyant à la résilience!




jeudi 6 mars 2014

Clara Malraux...une féministe avant l'heure!


Clara Goldschmidt, celle qui deviendra l’épouse d’André  Malraux, est née en 1897 d’une famille de  la bourgeoisie.  A 20 ans, elle est déjà de la cohorte de femmes qui, avant l’heure, viendront paver les voies du féminisme. Même si plusieurs hommes sont passés dans la vie de cette jeune fille riche, à 25 ans…elle est toujours célibataire.  La famille s’inquiète!

C’est l’époque où André Malraux surgit dans sa vie.  Entre eux,  ce sera d’abord un flirt des esprits.   La liaison s’étendra sur plusieurs décennies.  Ils se sont aimés – déchirés – trompés – ont dit les biographes. Ils ont tout connu ensemble, sauf l’ennui! 

Malgré le désir de liberté,  un mariage de convention  viendra s’imposer. Partie à Florence avec son amant, elle croisera un proche du réseau familial.  Ainsi, pour sauver la réputation de sa compagne de voyage,  Malraux propose de l’épouser, mais de  part et d’autre, on s’entend pour un divorce après six mois de vie commune.

Toujours mariés…cinq ans plus tard.  Elle tente  pourtant de s’éloigner pour parer à l’étouffement  qui vient du couple…mais reviendra.  Elle s’autorisera  à faire le bilan de leur relation.  Parmi les révélations, cette phrase suggestive  «  Il est comme les gaz, il prend tout l’espace. [1]   Elle se sent concernée par les rapports de forces  du patriarcat lorsqu’il pose un jugement sur les femmes. Contempler un tableau peint par une femme lui faisait dire avec une moue « c’est de la peinture de femme ». [2]   Ce qui lui faisait trouver inadmissible qu’un homme puisse être jugé par une femme.  [3]

Bref, elle était revenu tout en cherchant l’équilibre à travers des dénonciations imageant son mal d’être à travers l’écreiture : « Vous ne savez à quel point, moi qui suis faite pour parler, je me tais en votre présence. »(…). « Pour la première fois, être votre femme non seulement ne m’apportait rien mais encore m’enlevait ce qui m’avait appartenu. » [4]    « Je marchais bien autrefois, sûre , on pouvait écouter mon pas : une petite armée. (…) sans oublier de nous renvoyer au pouvoir patriarcal :  « Maintenant je sautille à côté de lui, les souliers d’hommes font moins de bruit que ceux des femmes. Tout ce qu’on ne leur défend pas, tout ce qu’ils peuvent recommencer une fois, deux fois, trois fois. » [5]   

En dépit de la ruine de sa famille, le couple restera dédié à des projets impliquant l’art et les voyages exotiques.  Notamment par  la mise en branle d’une expédition pour récupérer des œuvres d’art au sein de temples du Cambodge, œuvres qu’elle et Malraux espéraient revendre en Amérique.

Ils sont faits prisonniers.  Elle sera celle qui usera de stratégies pour orienter son retour en France, à savoir simulation du suicide et d’une amnésie afin de mobiliser les forces de l’intelligentsia politique.  C’est ce qui les sauvera. Ce retour en France lui permettra d’orienter les interventions politiques concernant l’emprisonnement d’André  Malraux.  L’Histoire dit  qu’il lui en voudra d’avoir raconté la vérité de l’expédition liée aux  trésors artistiques alors qu’il aurait voulu en maquiller les faits.

Ce sera la fin du couple après quinze ans de vie commune…mais Clara continuera de porter le nom de Malraux tout en affichant résolument des positions politiques allant souvent à l’encontre de son ex-mari.





[1]  Ibid p. 256
[2]  Nos vingt ans – Clara Malraux – p. 279
[3]  Ibid p. 280
[4]  Ibid , p.265
[5]  Ibid p. 233

mardi 11 février 2014

La Saint-Valentin et l'Amour


J’aime voir la Saint-Valentin comme un rappel au sentiment humain  et que, tout naturellement, les humanistes savent faire surgir  en dehors du rapport au couple.  A travers siècles, quelques figures emblématiques continuent de témoigner de la noblesse du rapport à l’autre à travers l’amour.

Selon Jean-Paul Sartre, l’amour peut s’avérer une éthique sans pour autant répondre à la noblesse de l’humanisme.    A partir d’une critique des théories psychologiques traditionnelles,  ce dernier a tenté de définir l’émotion non comme un simple mécanisme affectif, mais comme un « mode d’existence de la conscience ». [i]    Et il dit :  «C’est par l’esthétique que j’atteins l’éthique » en affirmant qu’il aime les femmes et les hommes, non pas parce qu’ils sont ses frères, donc non pas par humanisme ni pour des principes d’ordre moral comme le devoir « aime ton prochain ».  « Je les aime, poursuit-il, parce qu’ils suscitent en moi une émotion.  Nous sommes portés vers eux par un élan gratuit de bonté, parce qu’ils sont émouvants.  Ils touchent notre sensibilité, ils sont touchants.  Leur être-là devant nous, leur présence et leur figure, sans même qu’ils nous parlent, nous révèlent à la fois leur force et leur faiblesse, leur exposition au risque et à la mort, leur précarité et leur fragilité. »

Certes, on peut reconnaître que dans toute vie « l’amour » reste un sentiment fragile. Ce qui fait de toute éthique, la trace d’un parcours où la personne peut s’identifier par des valeurs assumées.  Et ces valeurs assumées pourront créer ou défaire des liens!  Mais, en même temps s’y recoupe l’accomplissement de nos valeurs au quotidien tout en obligeant à la reconnaissance de l’autre.




[i]   Extrait de l’article de Eric Volant  -  Sensibilité éthique – p. 24 – Journal Reflets – Déc. 2010.

Pollution sonore et zonage


Lors de la séance du conseil d’arrondissement du  2 décembre 2013, il y eut adoption officielle du tout nouveau règlement concernant le zonage.  Ce qui concerne le présent territoire, à savoir St-Viateur Est  et la spécificité nous concernant par l’article 40,09.

Tel que mentionné déjà par Richard Ryan lors de nos échanges, les élus ont limité les restaurants dans les bâtisses avoisinantes ainsi qu’interdit les débits de boissons.   La volonté politique des élus est de faire respecter ces critères tout en sachant que peuvent intervenir des dérogations, mais le fait de pouvoir y mettre des conditions introduit un rapport de forces non négligeables. 

Bref,  le conseil d’arrondissement détenant  les pleins pouvoirs quant à l’évolution du territoire, il nous restera à préserver la qualité de vie de cette « zone » en mutation à travers la responsabilité commune de dénonciations pouvant nous obliger à rejoindre le 311.  A suivre!

mardi 28 janvier 2014

En bref...Le documentaire intitulé "Mes soeurs musulmanes"


J’ai pu voir le documentaire « Mes sœurs musulmanes » à Télé Québec ce lundi 27 janvier 2014. Mon analyse est plutôt positive, et ce,  plus particulièrement par ce qui me reste de cette jeune Québécoise convertie à l’islam, laquelle prend sa place dans la communauté musulmane  tout en démontrant sa foi.   Ce comportement sans naïveté laisse supposer que le métissage va changer l’islam…et la culture homme-femme! 

Quant à la marocaine…elle ne m’a – en rien -  convaincue de sa sincérité lorsqu’il est question du voile.  Et ce, malgré le discours du documentaire!  Je le dis pour avoir vécu le coude à coude avec elle et plusieurs femmes musulmanes lors des États généraux du féminisme. (Voir le texte  intitulé « Ma rupture avec la Fédération des femmes du Québec » publié en décembre  sur les sites Sisyphe et  L’Aut’journal ».   

Ce qui me reste du coude à coude des États généraux du féminisme par rapport à  A. I., marocaine de ce documentaire,   est le souvenir d’une jeune femme défendant les symboles religieux sans pour autant porter le voile…alors que tout au long du film elle veut convaincre de son identité de femme voilée.

Quant à l’hypothèse d’une réflexion pouvant l’amener à tourner le dos au Québec à cause de ce qui intervient comme conséquences à travers les principes de laïcité par la Charte,  il lui reviendra de choisir entre  principes citoyens et principes politico-religieux.