mercredi 7 décembre 2011

En bref... Rassemblement féministe devant le Palais de Justice!

Le rassemblement du 6 décembre s'avère  à la fois rassemblement commémoratif autour des victimes de la tuerie de l'École polytechnique tout en renvoyant à l'ultime quête d'une société sans violence.  Là  où la dignité et la liberté des femmes sont touchées au premier degré tout en renvoyant aux inégalités dans les rapports de forces.  Avec les années, le 6 décembre devient plate-forme de dénonciation, voire même lieu de convergences de nos idéaux à travers la non-violence.   Mais encore faut-il que le Mouvement des femmes  affiche la juste représentation des faits et liens.

Chaque groupe avait son porte-voix.  Sous la bannière de la FFQ,  Eve-Marie Lacasse  vint livrer une liste substantielle de dénonciations.  Malgré le ton juste et la qualité des énoncés,  il m'est apparu que la FFQ aurait pu  ajouter deux réalités percutantes de l'oppression des femmes au quotidien, à savoir: 
pouvoir sortir à toute heure de la nuit sans craindre pour sa vie
pouvoir vivre  seule comme locataire, et peu importe le quartier,  sans être confrontée au harcèlement d'un propriétaire et/ou locataire usant de violences pour s'approprier l'espace.

D'autant plus que ce dernier fait est connu de la FFQ de par mon militantisme terrain. (Pour le développement  essentiel à la compréhension, on peut référer à la conclusion d'un article intitulé "Combats éthiques et féminisme" (Publication  - Janvier-Mars 2008).

Par la visibilité  des faces cachées de certains profils de violences,  il deviendrait  possible aux femmes "sans voix" de se reconnaître "actives".

Parallèlement,  la longue marche vers cette société sans violence que veut le féminisme doit nous responsabiliser individuellement et collectivement.  Le porte-voix n'en devient que plus fort tout en invitant au débat.  Mais là...il faut bien l'admettre, la culture du débat reste à faire dans les rangs du Mouvement des femmes et plus particulièrement au sein de  la FFQ .

jeudi 1 décembre 2011

Au nom de tous...réinventer le territoire par la qualité de vie!

A la mi-novembre, l’équipe du comité environnement a tenu sa 34e réunion.  La rencontre permettait de  faire le point sur les événements de l’heure tout en y allant d’une brève rétrospective.   

Dans la foulée évolutive,  et selon le calendrier qui nous était proposé par la collaboratrice du Dr Leroux,  nous avons convenu de clore la série d’interviews le 2 décembre.  Un autre calendrier d’interviews sera proposé après les Fêtes.

De même doit s’inscrire, au moment opportun, un  bilan avec le concours du Dr Leroux.   De par les données,  nous savons qu’une telle étude a son impact sur l’évolution d’un dossier portant sur les bruits.   Et pourtant, force est d’admettre que  la responsabilité évolutive du dossier environnemental portant sur la  « pollution sonore » à la Résidence Mile-End demeurera notre responsabilité.  Ce qui veut dire responsabilité de la  « poursuite des défis » dans ce qui est déjà amorcé!  

Évidemment  l’étude  vient ajouter un PLUS à la visibilité  d’un dossier éminemment politique.  Mais le  PLUS  s’avérait déjà esquissé par nos interventions citoyennes sur la  « qualité de vie »!   On le sait par les journaux et par les médias électroniques, les luttes citoyennes autour de la pollution sonore sont, et seront,  de plus en plus visibles et entendues.  Ce qui fait référence à la circulation – les  sorties de bar – musique et tam tam etc.   Certains quadrilatères ont même dû revoir les règlements  afin d’introduire  des compromis.   Je me contenterai de signaler quelques articles faisant référence à de telles luttes :  (Cessez ce vacarme! Journal Plateau – 3 sept 2010 -  Le rapport du comité bruit Plateau adopté par l’arrondissement – 7 oct. 2010 -  Pétition contre le bruit, la suite - Journal Le Plateau – 6 oct. 2011).

 La nouveauté apportée par l’étude du  Dr Leroux est liée aux critères scientifiques qui, objectivement, deviennent critères incontournables.  Certaines de leurs études mettent en compte des lésions de l’ouie par les bruits, notamment lors d’exposition à des bruits en usine ou à des expositions extrêmes dans le cas de musiciens.   Il s’agit de réalités  formelles relatées dans un article  récent mettant en compte l’expertise du Dr Leroux.  (Tiré de : La musique rend-elle sourd? Le Devoir – Sciences – 12 novembre 2011 – Page B-6). 

L’étude concernant la Résidence Mile-End ne viendra aucunement faire preuve de lésions de l’ouie chez nos participants.   Et pourtant,  en l’absence de toute lésion à l’ouie…nous savons que la pollution sonore du territoire peut avoir des incidences sur la santé de tout  individu.  D’où l’importance de poursuivre vaillamment la lutte de façon à transformer le territoire, tout en faisant des aînés des porteurs de défis environnementaux et de développement durable. 

Quand on reconnaît que la qualité de vie de l’aîné passe par la quiétude et le sommeil…il faut s’étonner de l’implantation d’une  résidence pour aînés sur ce territoire à vocation industrielle.   Mais voilà…nous y sommes tout en refusant de subir!

Ce qui nous distingue des résidents du quartier Mile-End est le poids du nombre et l’appartenance à une résidence d’aînés.  Mais pour le reste,  tout comme les citoyens du Mile-End, nous faisons de cette lutte multiforme, une lutte visant essentiellement  la  «  qualité de vie » pour tous ! 

mardi 1 novembre 2011

"Dépot d'un mémoire au conseil d'arrondissement"

Le 3 octobre 2011,  le comité environnement déposait un Mémoire  devant les élus du  conseil d‘arrondissement.  On peut consulter le document sur les babillards appropriés.

Dans la sobriété,  le document venait rappeler aux attentes d’octobre 2010, et bien sûr,  à celles de l’heure!  Avant d’aborder l’élément « pollution sonore »,  il s’avérait dans l’ordre des choses de manifester  l’insatisfaction suscitée par la livraison des fleurs  de juin 2011.  Ce qui permettait de mettre en avant-plan la désorganisation de nos sites quand, le choix des vivaces est axé sur  l’évolution et la facilité de conservation.

Le mémoire étant présenté à l’heure de l’étude scientifique, on rappelait  au sérieux d’une démarche amorcée.  Il y eut rappel de la vision politique du dossier et, au sens large, à ce qui pourrait conduire vers des tables de concertation. Le désir de collaboration du comité environnement fut signalé tout en mettant en évidence le laxisme actuel autour de l’application de règlements concernant circulation et pollution sonore du territoire.

Il faut se rappeler que le comité fait une démarche citoyenne porteuse d’espoir.  D’une part, parce que le dossier « qualité de vie »  des citoyens-citoyennes d’un quartier  prend de plus en plus d’importance dans le développement urbain.  D’autre part  parce l’évolution du pouvoir citoyen a introduit des méthodes scientifiques venant faire la preuve d’une qualité de vie diminuée.  Cette réalité s’est appliquée en quelques secteurs, notamment dans le quartier piloté par La Maison d’Aurore.  Également dans le Faubourg Saint-Laurent  et/ou quartier des spectacles.  Sans oublier l’importance d’une solidarité citoyenne obligeant les autorités politiques et policières à s’attabler pour discuter d’un dossier autour de tables de concertations.  Ceci semble s’introduire pour un certain secteur du Plateau Mont-Royal puisque des citoyens se sont rassemblés à travers une pétition présentée au Service de la Police de Montréal (Journal Le Plateau – 6 octobre 2011 – Actualité – par Daphné Angiolini).

Ce rapport à la solidarité citoyenne, le comité environnement  en fait la représentation dans la rigueur d’un dossier mené de front scientifiquement et politiquement.  Notre force citoyenne réside dans le nombre  à travers la vision branchée que nos stratégies ont rendu visible.  Rappelons nous que l’inconfort des locataires de cette résidence fut projeté dès le début du Chantier citoyen.

Il s’agit de mesurer nos stratégies en vue  de faire avancer le dossier dans l’ordre de stratégies doublées d’une solidarité à travers le comité environnement et/ou l’Association des locataires. L’approche citoyenne et la démocratie participative ouvre de larges voies pour qui veut faire avancer le dossier qualité de vie d’un territoire.   

Voilà pourquoi nous souhaitons renforcer l’intérêt, et de là nos solidarités concernant  le dossier de la pollution sonore. 

Votre adhésion au comité environnement serait la bienvenue!










Par :  Jeanne Gagnon
Bulletin l'Arc-en-ciel

lundi 31 octobre 2011

En bref... République - abécédaire populaire

Un documentaire invitant à la réflexion politique par delà les lignes de partis.  Un malaise s'insinue quant au rythme. Je fais référence à certaines interventions dont la profondeur voudrait  des ponts. Un documentaire à revoir pour qui veut  mieux cerner messagers et messages.

vendredi 28 octobre 2011

En bref... Le défi égalité à travers la mixité au travail!

Matinée du 27 octobre avec le Comité femmes du CRÉ de Montréal.  Un lieu de réflexion et concertation  pour l'évolution  de ce défi "égalité" devant s'afficher à travers le travail.  Une longue marche!

http://www.oregand.ca/files/2011.10.26-reseau-femmes-non-trad.pdf

En bref... Dérision et réflexion sur l'émancipation

J'ai vu L'école des femmes au TNM. Intéressante plate-forme de réflexion sur les niveaux de pouvoir. On dit que cette oeuvre de Molière a fait rire le roi et sa cour jusqu'à s'en tenir les côtes.  Au TNM, on y retrouvait davantage matière à réflexion sur l'École des femmes à travers le féminisme.

samedi 1 octobre 2011

En bref... Journée internationale des aînés

Que la vieillesse cesse d’être un avenir sans promesse!

Que la société québécoise fonde le nouvel humanisme  en utilisant davantage le savoir-faire des aînés.

Ce qui convoque à  penser  les projets et l'avenir du Québec dans une perspective éclatée,  là où l’individu vieillissant se reconnaît toujours porteur de défis et engagements.

http://www.un.org/fr/events/olderpersonsday/

jeudi 25 août 2011

Étude scientifique sur la pollution sonore - Résidence Mile-End

Bulletin l'Arc-en-ciel -  septembre 2011 – vol 4 – no 17

A l’heure où j’écris ces lignes, le comité environnement est au lendemain d’une rencontre avec le directeur de l’étude scientifique sur la pollution sonore.    

Parfois dans l’effervescence, parfois dans l’essoufflement,  nous avons rencontré les attentes d’une étude scientifique de l’Université de Montréal dont les exigences se révélèrent au fil du temps. Avouons que face à certaines attentes, le comité aurait pu se démobiliser, mais il n’en fut rien!   

Le cours des événements préparatoires à l’étude  m’a fait noter une chose importante entre toutes,  à savoir la faiblesse des communications.  Par la concentration du défi,  l’évolution du dossier nous y confrontait!  Un exemple particulièrement éloquent est l’importance qui sera donnée aux tricoteuses par les chercheurs de l’Université de Montréal.  La révélation du motif viendra par le  Docteur Leroux, directeur scientifique de l’étude, lequel nous renvoya à la présentation initiale de ce dossier.  D’où l’importance des révélateurs par les communications puisque la pollution sonore via les  tricoteuses prenait un moindre profil.  Lors de la dernière rencontre, ils nous ont permis des correctifs liés au cadrage et aux sites d’enregistrements.

Nous remercions le Docteur Leroux de nous avoir guidés vers des défis inhabituels, lesquels  défis ont aussi permis de sonder nos appuis.  Nous remercions tout autant l’administration de la Résidence Mile-End pour le support, puisque par l’information diffusée par Madame Carole Richard,  le comité environnement aura pu alerter  et recruter massivement.

On ne peut manquer de  préciser que l’étude va au-delà des enregistrements puisqu’il y aura des statistiques associant également les réponses au questionnaire par l’ensemble des  locataires   inscrits.  Chaque locataire pourra répondre dans son individualité tout en ayant la certitude du respect de  la confidentialité puisque l’information restera exclusive à l’équipe de recherche de l’Université de Montréal. 

A tous ceux et celles qui ont voulu participer,  à tous ceux et celles qui sont restés à distance,  je rappelle que le comité environnement a voulu ce projet dans le but de servir la qualité de vie du territoire!   Nul doute qu’il nous conduira vers d’autres étapes de solidarité!  

En terminant, je réitère le vœu du comité qui est celui d’élargie la participation au sein même du comité environnement.  Bienvenue à toute personne désireuse de rejoindre l’équipe!  


lundi 20 juin 2011

Défis en pleine évolution

COMITÉ ENVIRONNEMENT - Résidence Mile-End
Bulletin l’Arc en ciel – Juin 2011 – Vol 4 – no 15

Le comité environnement a fait des approches multiformes auprès des locataires de façon à sensibiliser et répondre à la multiplicité des interrogations sur la pollution sonore.

Que ce soit par l’information divulguée au micro ou par le porte à porte, nous avons pu gagner  des adeptes tout en visant  le bien commun dans l’individualité des questionnements.

La période de recherche se mettra en branle sous la gouverne du Dr Leroux et  quelques collaborateurs.  Quant aux résultats,  ils nous seront divulgués par le directeur de l’étude scientifique.  

En temps opportun, le comité environnement se fera un plaisir de diffuser l’information émanant des sources officielles.  



mercredi 1 juin 2011

L'émancipation et le poids de l'héritage


«Quand à l'article de Jeanne Gagnon, je comprends sa position du point de vue de la «logique de la démarche». C'est tout aussi logique, par contre, qu’Ellen Gabriel fasse référence au poids de l'héritage culturel! Dans une comparaison abstraite, je pense aux femmes musulmanes au fin fond des vallées d'Afghanistan ou du Pakistan. Ce sont des situations qui nous dépassent et qu'on ne résoudra probablement pas en les fustigeant.
            N'oublions tout de même pas l'influence et l'attitude désastreuses qu'avait l'Église «catholique  vis-à-vis des femmes. Et ce n'est pas si vieux que cela ! La révolte oui, mais sans brusqueries sinon nous obtenons de la résistance! La plupart des bipèdes détestent les changements...»

En réponse à Walter Laubscher


Le propos de Walter Laubscher publié dans la Revue EntreAutres (Vol. 11 no 4, octobre-décembre 2010) me ramenait à d’intéressantes observations et plus particulièrement aux forces inégales de lutte qui, d’une culture à l’autre, peuvent engager à l’émancipation du sujet, voire à l’extrême repli. D’où le rappel du poids de l’héritage culturel auquel me renvoyait Ellen Gabriel dans son féminisme prudent. Cela dit en admettant qu’une lutte entre « sujet et culture » reste nécessairement inégale tout en renvoyant aux valeurs et servitudes de la culture.


vendredi 18 mars 2011

Que représente le Champ des Possibles…

Bulletin l’Arc en ciel - - Mai 2011 – Vol 4 – no 14

En fin d’année 2010,  un nouveau réseau s’est mis en place sous la dénomination  « Les amis du Champ des Possibles ».  Ce qui permettait au premier  noyau citoyen  servant l’évolution du projet Champ des Possibles, depuis le début,   de passer d’office au rôle officiel   de « comité concepteur »  auprès des  élus et fonctionnaires.   Cela dit,   tout en affichant un lien étroit avec l’actuel conseil d’administration et le réseau des  « Amis du Champ des Possibles ». 

Nous de la Résidence Mile-End avons tout intérêt à laisser transparaître notre attachement pour le Champ des Possibles.  Ce qui s’actualise de différentes façons depuis notre implantation en ce territoire du Mile-End, notamment par la mise sur pied d’une marche hebdomadaire en groupe vers le territoire.  Mais il reste encore beaucoup à explorer par cette activité estivale.  Aux défis personnalisés du grand territoire  viendront s’ajouter, le moment venu,  quelques  festivités pilotées par le comité organisateur du Champ des Possibles. 

En ce qui a trait spécifiquement à la marche hebdomadaire vers le territoire du Champ des Possibles, il  m’apparaît important de renouer avec cette marche tout en nous invitant au partage du leadership.  Ce qui pourrait donner plusieurs visages à l’activité.  L’important serait  de s’entendre sur le désir d’exercer un leadership pour ladite marche et d’informer du profil que vous voulez lui donner.  L’un des profils  pourrait se faire intégrateur d’un temps d’arrêt sur les grands espaces du Champ des Possibles, que ce soit pour  des exercices de  Tai Chi…voire même pour y chanter!   

Nous savons que l’actuel  concept de la marche ne déborde pas 30 minutes.  Pour ma part,  je voudrai maintenir ce modèle de sortie de 30 minutes,  tout en devant admettre mon désir de partager certaines des sorties intégratrices d’un temps d’arrêt pour le Tai Chi.

Par l’assemblée générale du 16 mars,  les Amis du Champ des Possibles apprenaient l’intention d’un rassemblement festif autour de pique-niques et d’un « Concours  chapeaux fleuris ». 

En terminant, je signale  que le naturaliste Roger Latour accepterait de  venir  présenter une conférence sur le lieu de biodiversité que représente le Champ des Possibles.   L’événement pourrait vraisemblablement se tenir  en ce printemps 2011.  A suivre!



Les défis du Comité environnement de la Résidence Mile-End

Le Comité continue de travailler sur les défis de la pollution sonore. Il s’agit de défis obligeant à tenir compte d’une problématique débordant les murs de la résidence. Il faut bien l’admettre… la pollution sonore externe s’avère plus complexe que la pollution sonore dite «interne» puisque l’une fait intervenir un ensemble de paliers administratifs quand l’autre peut se gérer par des méthodes locales peu exigeantes. Cela dit en admettant que la pollution sonore externe oblige à tenir compte des croisements d’interlocuteurs (Administration de la Résidence, OMHM, Association des locataires, Comité environnement, propriétaires d’industries, fonctionnaires, policiers et élus du Conseil d’arrondissement). Ce qui oblige à tenir compte d’un ensemble de facteurs prenant racine à travers les lois et règlements du secteur, tant pour la circulation que pour le zonage.

Une rencontre des dernières semaines avec l’administrateur en poste, Monsieur Salvador, a permis d’ouvrir sur l’orientation de pistes d’actions qui, à plus ou moins long termes, pourraient déboucher sur quelques solutions, sinon sensibiliser le milieu industriel à une concertation citoyenne autour de la qualité de vie. Ces pistes d’actions veulent, dans un premier temps, l’étude de lois et règlements, y incluant le rapport au zonage, afin de préparer des interventions de poids.

Nous continuerons de faire de ce dossier un défi de quartier à travers le Comité citoyen du Mile-End. Justement parce que le dossier de la «pollution sonore externe» touche l’art de vivre du quartier tout en s’avérant «rassembleur» pour d’éventuelles stratégies de visibilité citoyenne.
Nous avons besoin d’une solidarité de la part de l’ensemble des locataires, tout en anticipant l’élargissement du «membership» de notre comité environnement. Toute personne intéressée à faire partie du comité, lequel a des incidences sur l’évolution de la «qualité de vie» de la résidence, voire même sur les projets d’embellissement du territoire (exemple: floraison autour des arbres de la résidence,…) peut s’adresser à l’un ou l’autre des membres signataires de ce communiqué.


Jeanne Gagnon
Publié dans L’Arc-en-Ciel, vol. 4, no 16, mai 2011.

dimanche 13 mars 2011

Ruelles vertes et politique d’éducation au développement durable

Chantier citoyen et développement durable
(Extrait d'un livre encore inédit - rédigé entre 2007-2008 - révision pour le blogue - mars 2011)

Le passage de ruelle traditionnelle à ruelle verte n’est pas sans introduire un voyage dans le temps à cause du changement de culture! Dire que la traversée s’effectue dans l’ordre d’un calendrier réglé comme du papier à musique serait nier les mues d’un ensemencement qui provoque à un autre art de vivre! Il est dans l’ordre des choses que remous et affrontements fassent partie d’un renouvellement du design urbain. La ruelle Modigliani n’y a pas échappé!



Il fallut deux ans d’un militantisme actif pour passer du projet à l’ensemencement, lequel eut lieu à l’été 2000. La nouvelle culture se fit palpable par l’éclosion d’une végétation pour devenir culturelle par les nouvelles habitudes de vie et le partage de défis avec un noyau militant. Même s’il faut reconnaître que le militantisme reste précaire et les défis inachevés!


Si la ruelle Modigliani devait s’engager vers des défis environnementaux, ce serait à l’intérieur du grand concept «développement durable». Pour cela, il faudrait introduire de nouvelles alliances afin d’implanter une vision commune et cimenter les défis du forum citoyen, favoriser la diffusion de consignes par les structures. Ce qui veut dire plan d’actions et défis amenés par la Ville centre et le conseil d’arrondissement du Plateau Mont-Royal. Ce qui veut dire déploiement des interrelations organisationnelles, évolution de l’organigramme, évolution du programme Eco-quartier et ses mandats. Ce qui pourrait aller jusqu’à l’introduction d’alliances entre propriétaires et locataires en regard d’une perspective citoyenne visant le partage de responsabilités d’une ruelle verte, voire de son évolution vers les défis débouchant sur l’environnement.


Les muralistes de la ruelle Modigliani

France Sabourin




Murale terminée en 1998. 
Site internet de la muraliste: http://www.francesabourin.com/

mardi 1 mars 2011

Lettre ouverte sur L’Avenir dégagé: Gaston Miron

J’ai fait lecture de la publication "Gaston Miron – l’Avenir dégagé – Entretiens 1959-1993" publié par les Editions de l’Hexagone ces derniers mois. Le livre oriente d’emblée vers une juste représentation de la stature de Gaston Miron. Force est de constater que de nombreux fragments restent d’actualité, notamment en ce qui au trait au colonialisme institutionnel et ses effets (pp. 126-128).