vendredi 19 août 2016

En bref..."Comment j'ai vaincu la douleur et l'inflammation chronique par l'alimentation"

La publication intitulée "Comment j'ai vaincu la douleur et l'inflammation chronique par l'alimentation"  de Jacqueline Lagacé, Ph. D. (Éditions St-Martin - 2011)  fait la preuve d'un véritable pouvoir  de rémission sur les maladies articulaires pour peu que l'individu change son alimentation.   Il s'agit d'un défi de taille...un peu comme la conquête de l'alphabet d'une nouvelle langue puisque nécessité il y aura  de prendre une distance avec des choix établis pour refaire l'alphabet de la table et, dès lors,  favoriser la rémission de la  PR ou polyarthrite rhumatismale. Un livre convaincant à travers des données scientifiques et de terrain.

vendredi 10 juin 2016

Rassemblement sous le thème "La Fête des voisins"

Le 8 juin dernier, il y eut rassemblement significatif sous le thème La Fête des voisins. Cette thématique s'avère symbolique à plus d'un égards si l'on pense à la proximité souvent difficile à gérer dans le milieu de vie d'une grande résidence. D'où la pertinence de la thématique liée aux voisins, laquelle invite aux rapprochements entre les habitants d'un quartier – d'une ruelle – voire entre locataires d'une vaste résidence.

Le thème peut aussi déboucher sur des découvertes...et c'est ce qui nous fut offert! Était-ce la musique qui, par essence, adoucit les mœurs ou encore parce que l'on s'autorise – par de nouvelles lunettes - à voir l'autre sous un autre angle? On ne sait pas....mais le fait est que – dans l'ensemble – cette FÊTE DES VOISINS du 8 juin à la Résidence Mile-End nous aura permis d'apprécier à l'unisson le harpiste et son répertoire. Sans oublier le fait qu'à travers cette musique, le répertoire musical nous renvoyait à nos affinités mais aussi à des vocations manquées! Je viens de faire référence à l'ambiance « crooner » fort bien tenue et maîtrisée par notre directeur par intérim.

Nous sommes d'une époque où les rapports conviviaux peuvent se voir orientés par des thématiques rassembleuses....et cette soirée du 8 juin en était! Alors...bravo à vous tous et toutes qui êtes venus partager l'ambiance festive de LA FÊTE DES VOISINS!

Bravo pour ce partage exceptionnel que nous offre le thème Fête des voisins....puisqu'elle permet également d'y révéler nos talents et affinités!


A l'an prochain!

Parution : Bulletin Le Mile-End, juillet-août 2017, vol. 2, no 6, page 13.

jeudi 5 mai 2016

En bref...Gaston Miron - Lettres - 1949-1965

En fin d'année 2015,  L'Hexagone publiait Gaston Miron - Lettres - 1949-1965. Le mérite de cette publication est de briser la distance pouvant nous séparer de l'homme et du  poète militant puisqu'elles font état de faits et liens inconnus du grand public.  

Ma rencontre initiatique avec Miron se fit lors d'une croisière sur le fleuve. On était au début des années 1980. Cette croisière m'avait permis de l'apercevoir en « chair et en os » tout en étant  « isolé » parmi ses pairs. A un certain moment, quelqu'un du groupe pointa Miron – esseulé au centre du pont, en disant « L'homme est victime de sa légende! ».

dimanche 17 avril 2016

En bref..."De quel ordre est le pouvoir de Nagano?"


Je termine ma lecture de «  Sonnez, Merveilles », publication de Kent Nagano alors même que Le Devoir du 17 avril, sous la plume de Christopher Huss, nous fait part du rayonnement de l'OSM a travers son chef.

Par ma lecture de Sonnez, Merveilles! je peux mieux mesurer le noble pouvoir du chef d'orchestre Nagano et l'imaginer à l'égal d'un « passeur ». Que ce rôle soit perçu ou non, il s'agit indéniablement d'un pouvoir sur de multiples frontières. Un rôle que le Cardinal et Archevêque de Munich confirme à sa façon lorsqu'il lui parle de musique et de ce pouvoir disant  à Nagano : « Ce qui nous fait vous considérer comme investi d'une mission ». (page 332).

Ce que Kent Nagano nous révèle par sa publication met en avant-plan l'humanisme et l'ouverture d'un chercheur. De nombreuses pages concernant la musique sont fascinantes, notamment lorsqu'il est question de la musique atonale.

On peut noter sa volonté de dépassement quant à l'approche élitiste des concerts. Ce dont on prend acte lorsqu'il manifeste son indignation de jouer seulement pour l'élite (p. 122). Ce qui s'affiche quand il brise les distances avec le grand public élitiste en descendant en des lieux inhabituels avec l'OSM (parcs – métro - services d'oncologie des hôpitaux – jardins d'enfants – écoles de quartiers défavorisés etc. (p. 193).

On sait par Christopher Huss (Le Devoir 17 avril 2016) que certains membres du conseil d'administration de l'OSM reconnaissent l'approche « accrocheuse » par  Nagano et son orchestre tout en admettant d'emblée qu'il est devenu le chef le plus important de l'histoire de l'institution. Sans oublier ce qui rejoindra le grand public dès l'automne 2016. Il s'agit d'une réalité dont traite Nagano dans son livre par rapport à un rapprochement  voulu de l'OSM avec de jeunes défavorisés.

Ce que je pourrais faire intervenir de réticences par rapport à cette publication est exclusive au langage qui, trop souvent, confronte à une traduction défaillante. Dans les faits, on a l'impression de suivre l'imagerie de l'anglais au français.Cependant, tout en reconnaissant l'effort de lecture que demandent certains passages, je ne peux que reconnaître l'invite des propos de Nagano quant à l'écoute renouvelée....voire même quant à l'éclatement de frontières à travers l'évolution de la musique.

mercredi 6 avril 2016

Pourquoi renouer avec un comité des résidents?

Au fil du temps, j'en suis venue à nous reconnaître orphelins d'un "porte-voix".  Cette réalité est en partie attribuable à la fin de vie d'un comité représentatif de mécanismes structurels, lesquels permettent de faire apparaître les préoccupations d'un milieu de vie!

Différences raisons ont fait que le comité d'office, nommé Comité des résidents et/ou Association des locataires aura choisi, un jour, de s'arrêter sur une voie de garage.  Je vous invite à consulter la bibliographie donnée en fin de page, laquelle permet un retour sur certaines étapes.

Une approche récente m'apprenait que, malgré l'absence de fonctionnement, la structure légale du comité des résidents est demeurée viable.  Toutefois, un retour à la vie doit correspondre à la formation d'un noyau responsable rattaché aux défis structurels d'un tel comité.

Ces dernières années, on s'en est remis au CCR.  Cela dit, en réaffirmant ce que j'ai dit à Madame Francine Cayer lors d'un courriel daté du 17 décembre dernier:

« Je vous fais part de ma satisfaction concernant la réunion d'aujourd'hui, laquelle fut très éclairante de par votre exposé  en regard du mandat du CCR, y incluant les responsabilités des unes et des autres, de même que par ce qui pourrait mener à une démarche formelle en vue de la réactualisation de la plate-forme "Association des locataires" de notre résidence.  Ce qui pourrait intervenir pour le bénéfice de tous et toutes,  suite à une concertation bien amenée. Félicitations à vous et aux deux représentantes du CCR. »

Et maintenant...que nous voici dans la perspective d'un milieu de vie qui souhaite renouer avec le porte-voix des locataires!

Pour références bibliographiques :
La formation d'un comité des résidants-résidantes : Un défi favorable au « bien commun » et au « vivre ensemble »! L'Arc-en-Ciel – vol 2 no 2 (page 15) Édition 4 mars 2009

dimanche 13 mars 2016

En bref...sur l'inégalité

Extrait de: Femmes et pouvoir: les changements nécessaires - Plaidoyer pour la parité -
  (Pascale Navarro - Leméac 2015 - pp. 24-25)

L'inégalité de représentation, ou l'absence de parité, entre les femmes et les hommes crée un profond déficit démocratique. (...). On l'oublie peut-être, mais les démocraties excluaient jusqu'à tout récemment les femmes.  Et il y a deux mille ans, voire deux cents ans, elles excluaient même beaucoup d'hommes.  Seules les voix des nobles, des riches, des notables comptaient, que ce soit dans la Grèce antique, dans l'Angleterre du XIXe siècle ou dans le Bas-Canada. Le concept de démocratie est toujours en évolution.

Et l'inclusion des femmes marque une étape majeure de cette évolution, car ce passage a des effets sur la vie publique. Or,  comme l'a démontré Diane Lamoureux, si des femmes n'avaient pas revendiqué le droit de vote, les démocraties d'Occident se construiraient sans elles. Le souci de l'égalité des sexes les fait évoluer, les marquant d'une valeur progressiste. (...) " Le féminisme" s'inscrit dans l'histoire des idées politiques au Québec."  Par exemple,  le suffragisme a entraîné une réflexion sur les traditions électorales de représentation:
"Près de vingt ans de défense du suffrage ont produit des effets qui dépassent largement l'obtention du droit de vote par les femmes puisque la société canadienne-française de l'époque et ses élites pratiquaient plus le culte du notable que celui de l'ouverture des postes politiques à toutes et à tous moyennant l'arbitrage de l'électorat."

lundi 29 février 2016

En bref...Je me reconnais féministe!

Ma vision du féminisme diffère de l'interprétation de la Ministre Lise Thériault!  Sa perception ne peut que desservir le double pouvoir intervenant à travers le sujet et le Mouvement féministe.  

Pour ma part, j'estime essentiel que toute femme se reconnaisse dans les valeurs du féminisme, et de ce fait, dans les valeurs égalitaires du Mouvement des femmes.  Certes,  toute femme peut afficher symboles et valeurs dans le prisme de son individualité, mais à travers le Féminisme elle a le bénéfice  des résonances sur le devenir de sa société, et de même le bénéfice palpable de son action politique.  

Cela dit en admettant tenir compte de divisions ponctuelles au sein du Mouvement des femmes. Et  de ces divisions... je parle en toute connaissance de cause puisque j'ai quitté la FFQ pour différentes positions antidémocratiques, y incluant la notion d'émancipation renvoyant à la laicité.   Publications et correspondances témoignent de faits et liens politiques me touchant comme femme et féministe.   (Ma rupture avec la FFQ - L'Aut'Journal - 16 janvier 2014) - biblio et/ou correspondance).



mercredi 24 février 2016

En bref...sur la vieillesse!


Je viens de terminer l'essai de Robert Redeker  intitulé Bienheureuse vieillesseLe vieillissement y est analysé dans la loupe individuelle et collective de l'esclavagisme des sociétés de consommation.

Ce que tente de démontrer l'auteur est le fait qu'il y a, en chacun de nous,  une sagesse ordinaire permettant de mesurer nos forces et faiblesses dans la trame d' expériences liées au quotidien.  Une sagesse noble qui n'est pas de l'ordre des théories philosophiques des Sénèque - Épicure - Socrate mais théories philosophiques  de premier niveau permettant  de ruser à travers luttes.  Les conquêtes auxquelles l'auteur fait allusion sont liées aux  forces et faiblesses engageant le quotidien individuel et collectif.   Sagesse de premier niveau mais qui a le mérite d'introduire un regard  attentif sur le  "toujours plus"  que veut la société de consommation...pour finalement  conduire à de nouveaux passages libérateurs lesquels pourraient permettre de s'attaquer à l'egobody.  Un livre qui invite à se pencher sur les fossés intergénérationnels de nos sociétés.

Élément important entre tous,  selon l'auteur, est de reconnaître l'importance de la trame du temps dans nos vies, et ce, depuis toujours  Selon Redeker, nous avons à renouer avec ce que les Grecs nommaient  lenteur - méditation -  loisir - gratuité du temps qui passe à travers des perceptions.  Savoir vieillir nous dit l'auteur invite à s'adonner à ce regard attentif sur le temps qui passe à partir d'un mode de vie enseignant l'accès aux bienfaits du temps qui fuit... tout en conduisant à la  vieillesse...mais aussi à la mort!


 
Bienheureuse vieillesse - Éd. du Rocher 2015 - Auteur: Robert Redeker

lundi 1 février 2016

Reflet de nos valeurs et vaillances!


Bien avant l'heure du nouveau bulletin...des rumeurs annonçaient la fin de l'Arc en ciel. J'y ai perçu la fin d'un cycle parce que venant toucher aux mémoires d'une communauté en constantes mutations. J'avoue avoir regretté l'absence de consultation participative. D'une part, pour l'affirmation d'opinions au sens large; d'autre part, pour l'implication significative d'une résidence représentative de la modernité. 

Depuis le début, le mensuel aura été le reflet de nos valeurs et vaillances! Pensons au fait que nous avons une centenaire participant encore à différentes activités et pour qui nous avons planté un arbre; pensons aux séances hebdomadaires de culture physique; pensons aux différents projets de l'arrondissement touchant notre résidence, dont certains ont et/ou auront des incidences sur la qualité de vie à travers le zonage et ses installations. Je viens de faire référence au Champ des possibles et à la ruelle Alma! Pensons au parrainage des arbres du quartier nous englobant à travers les responsabilités liées au verdissement. Je pourrais faire référence à quantité d'autres projets...mais je m'en tiens aux plus marquants.

Évidemment, pour notre plus grand bonheur, la Résidence Mile-End continuera d'avoir son mensuel ...mais encore faut-il se rappeler que le nouvel historique des mémoires « Le Mile-End » commencera avec février 2016.

Ainsi, à l'heure de ce premier numéro, rien de plus pertinent de signaler l'absence d'appartenance avec les deux premiers numéros d'un bulletin qui, en dehors de l'Àrc-en-Ciel ont été publiés sous une bannière de transition, à savoir :

  • Le Mile-End. com (Édition du 1er décembre 2008, 15 pages)
  • Le Mile-End.com (Édition janvier-février 2009, 22 pages)

Puisse l'inauguration d'un nouveau bulletin sous l'enseigne LE MILE-END affirmer le « vivre ensemble » et la résilience d'un regroupement d'aînés dont l'image de la retraite renvoie à des valeurs et projets aux frontières éclatées. Ce qui prouve notre appartenance à la modernité!

Parution dans le Bulletin Le Mile-End, février 2016, vol. 1, no 1.

vendredi 22 janvier 2016

Le cinéma français peine à s'illustrer


En réponse à la chronique d'Odile Tremblay (Le Devoir, 20 janvier 2016)

Votre raisonnement tient la rampe...par contre,  j'ajouterais que la société francophone du Québec  est véritablement à la remorque du marché anglais à travers la desserte de films.

Prenons pour seul  exemple le film SELMA (vie de Martin Luther King).  Pour le voir en français...il m'a fallu me rabattre sur le cinéma "maison" alors que je cherchais à le voir en salle.   Ce qui ajoute au pouvoir d'assimilation des francophones du Québec!

Bientôt le cinéma anglais prendra toute la place....car la majorité accepte de voir un film avec sous-titres ou encore de le voir dans la langue d'origine.

Pour toutes ces raisons....je vais de moins en moins au cinéma.

Publication de la présente réponse dans Le Devoir du 22 janvier 2016.

vendredi 8 janvier 2016

En bref....sur les Rois et la fin des festivités!

On reconnaît que toutes les festivités du Temps des fêtes prennent fin  avec la Fête des Rois.

A la RME,   selon la coutume, nous avons eu droit à un repas festif mettant en compte "la présence d'un couple royal".  De fait, à l'heure du dessert,  l'animatrice révéla le nom de deux convives devant, pour quelques heures,  endosser  le rôle du "couple royal"  qu'avait désigné  le hasard.   Évidemment...le couple intronisé eut droit à la couronne de circonstances...mais sans autre responsabilité que le partage d'un moment festif.

Tout s'est terminé par un concert avec la Chorale Harmonia de la RME, laquelle nous entraîna dans les méandres d'un répertoire - trop souvent -  à réapprivoiser à travers les "chansons à répondre".

Faisant partie du Comité loisirs depuis peu,  je voudrai orienter vers d'autres invites et découvertes du sens  à travers la culture!  

vendredi 1 janvier 2016

En bref...Le Nouvel An et le bilan!

J'ai longtemps fait du Premier de l'An....un retour sur le bilan des accomplissements de la dernière année.  C'était une forme de spiritualité  que ce prolongement menant aux résolutions du Nouvel An! 

Révélation ultime de la dernière décennie:   le Premier de l'An  a cessé de m'inviter à cette forme de méditation. Est-ce  parce que la globalité de la vie veut, au présent,  prendre toute la place?   Est-ce plutôt  parce que  la précarité d'une vie humaine vient, avec l'âge, se révéler  comme du temps   "non durable"?   Serait-ce davantage parce qu'à travers les disparitions tout autour de nous se recoupe le rôle de témoin  de la précarité d'une vie?