jeudi 31 juillet 2014

En bref…A quand un Mandela israélo-palestinien? (Réflexion à partir d’une publication du journal Le Devoir – le 29 juillet 2014)


J’ai lu avec intérêt l’article d’Aoua Bocar Ly-concernant l’influence heureuse pouvant émaner d’un  leadership. Dans le cas présent,  l’auteure met en compte l’influence exercée par Nelson Mandela tant.sur sa communauté que sur la politique internationale.

Il faut savoir que le leadership exercé par Mandela renvoyait à des qualités humanistes ayant subi l’épreuve du temps.   La prison aura été vécue comme un lieu d’épuration de la théorie de l’apartheid et de la libération, et ce, dans la foulée d’un leader n’ayant jamais renoncé à son idéal.  Cela dit en admettant  le fait que Mandela n’a pas gagné l’ensemble de ses compatriotes,  mais plutôt gagné la cohésion citoyenne autour de défis communs. 

 La mise en branle de ce leadership lui avait coûté 27 ans de prison et,  à certaines  heures de la lutte, tant Margaret Thatcher que d’autres le dénonçaient comme d'appartenance au terrorisme.

Ce que son leadership a pu révéler de meilleur dans l’évolution de ce conflit de l’apartheid  pourrait  nous renvoyer à ces deux traits, à savoir:  l’ouverture au vrai dialogue et le rejet de toute violence.  Sans oublier que dans l’exercice de son leadership, Mandela permettait à la masse  de se reconnaître. Ainsi peut-on admettre que Mandela  a servi  la cause tout en orientant vers une paix « durable ». 

TOUTEFOIS,  penser le conflit israélo-palestinien dans la loupe de Mandela serait  réduire le conflit du Proche-Orient au profil d’apartheid quand  il fait lien avec de graves erreurs de la politique internationale mettant en compte la revendication de deux États libres.

Il n’en reste pas moins vrai que la Palestine aurait besoin d’un leader capable d’inséminer le peuple de valeurs  propres à la Palestine. A travers le Hamas…la Palestine tente actuellement de se faire entendre, mais il ne s’agit pas pour autant d’un leadership susceptible d'introduire les valeurs que voudrait  l’évolution du conflit israélo-palestinien.

jeudi 24 juillet 2014

En bref… Faut-il parler de révision?


Lorsque ces dernières semaines  dans Facebook, j'ai  ramené aux faits et liens du conflit entre Israel et la Palestine , mes remarques n'impliquaient  aucunement le révisionnisme mais un retour sur des textes faisant appel à la reconnaissance de l’autre à travers Justice – Droit – Identité. 

L’interprétation des faits à travers le mandat des Britanniques en 1917 renvoie à un  territoire  scindé en deux et à un nationalisme chauffé à blanc (page 33 – Les faits – par J-C Chebat, Tribune juive – février 2013).

J'estime que la  reconnaissance du nationalisme palestinien que vint incarner Yasser Arafat tarde à s’enraciner.  Cela dit en vue de faire apparaître ce que  pourrait parachever la modernité, et ce, à partir d’une volonté citoyenne capable de se faire émergente face aux divisions  de la grande communauté arabe. Entre temps, le leadership  de Mahmoud Abbas  fait le pont nécessaire. (Les faits – Par J-C Chebat, p. 36).

Tout en voulant me faire brève, je dirai que l’image  que veut projeter Israël, à savoir image de l'État démocratique défendu par son armée, est une tromperie qui dessert la démocratie.  Nous savons que ledit conflit politique implique l’identité et la reconnaissance d’un  territoire. D’emblée, nous pouvons penser que pour arriver à une entente viable, il faudra qu’intervienne ce qui me vient d’Albert Memmi (lettre du 13 mars 1987) à savoir  « une solution politique où chacun renonce à une partie de la totalité de ses droits. ».

On n’en reste pas moins dans une vision  de reconnaissance de  Justice – Droit – Identité pour les parties en cause.