jeudi 10 avril 2014
En bref...La défaite du Parti québécois prend l'image d'un électrochoc!
Tout ce que ce ce gouvernement avait accompli et mis à l'agenda orientait vers de grandes espérances. Il y avait, bien sûr, un retour au projet de société à travers la Charte. Tout cela par la mise en place de balises susceptibles de servir la langue commune, mais aussi la reprise d'une démarche vers la souveraineté.
Tout au long des dix-huit mois de pouvoir, le simple citoyen se voyait informé des différents détails de la gouvernance par delà les médias. Je fais référence aux informations privilégiées émanant du blogue de Jean-François Lisée. La façon dont nous étaient présentés les faits et liens de l'agenda renvoyait aux défis de l'heure d'une Première ministre et de son intendance. Ainsi pouvait-on suivre l'évolution de la Charte de la laicité, laquelle s'avérait, pour moi et d'autres, un défi courageux. De même a-t-on pu suivre de près le projet du Dr Réjean Hébert quant à l'Assurance autonomie.
Cette période effervescente autour de projets d'envergure aura pris fin par l'électrochoc du 7 avril. Comme d'autres, je m'interroge tout en me disant qu'il y a nécessairement des leçons à tirer de tout cela. Tout en me gardant de l'analyse radicale annonçant la fin du Parti québécois!
A rebours, on reproche aux stratèges du PQ d'avoir favorisé la déroute par l'arrivée de Pierre Karl Péladeau. Il faut savoir que les stratèges du Parti libéral ont joué l'élément déstabilisateur par l'utilisation de la menace référendaire et que cette stratégie a pris l'effet boomerang sur le PQ. La déstabilisation de la Première ministre et de son équipe devenait palpable alors qu'on aurait dû amener PKP sous les réflecteurs à travers des thématiques réglées au quart de tour.
Comme d'autres, je reste blessée par ce qui n'a pu advenir à travers la peur! Blessée pour Madame Marois et pour l'ensemble de cette grande équipe nous renvoyant à un projet. Seul le temps pourra nous donner les réponses concernant le quand et le comment de l'achèvement du projet..
Une chose est certaine: malgré la mondialisation, nous voyons certains pays européens faisant partie de l'union européenne qui refusent d'abandonner certains privilèges liés à l'autonomie de l'État, et ce, malgré l'appartenance à l'union européenne. Ce qui nous renvoie aux différentes interprétations mettant en compte la souveraineté de l'État moderne au sein d'une mondialisation qui ne saurait se faire oublier. La démocratie participative a besoin d'être encadrée par les partis politiques!
mardi 1 avril 2014
Pollution sonore et constat d'une étude scientifique
Le 24 février dernier, le comité environnement
recevait le Docteur Tony Leroux de
l’Institut Raymond-Dewar et de l’Université de Montréal, lequel venait
présenter le rapport officiel d'une étude sur la pollution sonore du territoire.
L’introduction préalable au dépôt du rapport me permettait de préparer l’assistance quant au
lien ayant amené ce chercheur de l’Université de Montréal à pratiquer une étude scientifique à la Résidence Mile-End.
Introduction de Jeanne Gagnon
Ce que
nous vivons aujourd’hui est à la fois l’aboutissement d’un défi citoyen qui, en
2009, avait pu rassembler quelques personnes sous le thème
« environnement ». A l’époque,
notre perspective visait les bruits du territoire tout en voulant d’abord
cibler les tricoteuses de
l’édifice voisin. Avec le temps, on a dû admettre que c’est en vivant sur le territoire que se révèle un éventail de faits ayant une influence sur
la qualité de vie.
Le comité
de l’époque a démontré une certaine proximité avec la vision citoyenne puisque
la directrice d’alors, Madame Mylène Goyer, publiait dans le bulletin
l’Arc-en-ciel de novembre 2009 (page 19) qu’il y avait désormais un comité
citoyen et que j’en étais responsable.
La
circulation des véhicules lourds nous interpellait beaucoup. A un certain moment, par Michelyne Mailloux, nous avons été
informés d’une émission radiophonique renvoyant aux bruits dits
« pollution sonore » par excès de décibels. C’est à partir des notes
amenées par cette dernière que nous prendrons connaissance des travaux de l’Institut Raymond-Dewar.
La
première démarche auprès de l’Institut Raymond Dewar fut initiée par une lettre
du Comité résidant . Rapidement, ce comité résidant nous renverra à la
responsabilité des échanges avec l’Institut Raymond-Dewar compte tenu du lien
environnemental. C’est pourquoi dès la
première rencontre avec le Docteur Leroux, les échanges ont été orientés par le
comité environnement. A l’arrivée du chercheur, le comité environnement vivait
sa 34e rencontre, et pour la
visibilité de ses défis, il avait déjà déposé deux mémoires auprès du conseil
d’arrondissement, et de même le dépôt d’une pétition.
Par la
recherche scientifique nous avons dû raffiner nos méthodes et revoir les moyens
d’une participation citoyenne élargie. Les exigences qui nous étaient posées
agissaient sur les délais. D’où la
lenteur à la mise en branle des enregistrements.
Le comité
environnement ressentait l’isolement du fait qu’il n’avait pas l’autorité
légitime de rassembler l’ensemble des locataires en vue d’élargir ses appuis
pour la participation à l’étude. Cette
responsabilité aurait pu être celle de l’Association des locataires, mais de ce côté, on refusait la convocation d’une assemblée
générale spéciale qui aurait pu nous rassembler et favoriser le dialogue en vue
d’appuis nouveaux. La réponse de l’Association des locataires renvoyait à
l’idée de liberté des individus.
Le
renfort nous est venu de
l’administration de la Résidence Mile-End.
Tout d’abord de l’administrateur, Monsieur Jean Salvador; Par la suite
via Madame Carole Richard. Je les en
remercie chaleureusement. L’autorité de
leur leadership permettait de rassembler les locataires et d’ouvrir sur ce qui
retardait l’étude sans que la liberté des individus ne soit brimée.
Le noyau
du comité environnement était formé de Georgette Laliberté – Michelyne Mailloux
– Joviano Vaz et moi. Je les
remercie tant de leur dévouement que
pour la solidarité. Le noyau que je viens de signaler a pris congé pour être
remplacé par Robert Gagnon et Hugues Desrosiers en octobre 2012. Je leur adresse également des remerciements
pour la solidarité et pour leur vision inventive permettant de s’attaquer à
d’autres facettes de l’environnement.
Aujourd’hui, nous sommes devant l’évidence d’un défi mené
à terme avec ce dépôt du rapport du Dr Leroux. Même s’il y a eu des délais dont
nous n’étions plus responsables. Même si les tricoteuses ne font plus partie des
griefs.
Le
docteurTony Leroux est parmi nous avec un rapport traduisant les différentes
facettes de la problématique « pollution sonore ». Aujourd’hui, tout en faisant le dépôt du rapport,
il y ajoutera une part de vulgarisation permettant d’en bonifier le contenu. Sans oublier la part de vulgarisation qui
viendra de par vos questionnements.
Quant à
l’apport que représente cette recherche, nul doute qu’en temps et lieu, elle
servira des défis liés à la qualité de vie du territoire. Il s’agira d’introduire nos munitions au
moment opportun.
Il ne
faut pas oublier que ce rapport renvoie à la persévérance du comité
environnement tout en annulant le cliché démobilisateur qui tentait de
s’imposer en disant «Ça donne rien! »Nous
avons la preuve de la fausseté du dicton.
Au nom du
comité environnement, je remercie le Docteur
Leroux d’avoir mené à terme cette étude scientifique à l’intérieur du contexte environnemental de la Résidence Mile-End. Il s’agit d’un rapport qui servira
l’évolution de cette résidence et le
bien commun.
A vous la
parole Docteur Leroux!
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