dimanche 6 décembre 2015

Mission accomplie!



J'ai voulu terminer la saison du verdissement 2015 par le dépôt de doléances et recommandations auprès des élus du Conseil d'arrondissement en ce qui concerne un lot d'arbres pris en charge par le  parrainage estival. Cette présentation s'est effectuée à la séance du 5 octobre dernier. J'étais accompagnée de quatre des marraines, à savoir par Antonine Franklin – Monique Rocheleau – Marina Rosario – Agathe Skelling.

Sur place, j'ai présenté la mise en contexte permettant au maire Luc Ferrandez et à ses conseillers, et de même au public, de cerner les limites de tout parrainage lorsque le déficit « santé » de l'arbre s'affiche toujours plus évident, et ce, malgré la veille exemplaire des personnes ressources.

Parallèlement à ce qui vient d'être signifié, le moment était propice pour introduire nos attentes en regard de l'été 2016, à savoir par rapport à l'augmentation des quantités livrables en végétaux et compost. Ce qui permettait de faire reconnaître nos attentes face à la distribution effectuée par l'organisme Rue publique. Car, il n'est pas anodin de ramener aux éléments livrés lorsqu'on fait référence à la qualité de l'apport pour le verdissement. Cela dit dans la perspective d'une interrelation entre sols et végétaux. Ce à quoi nous serons souvent ramenés en 2016 compte tenu que l'ONU vient de la décréter L'Année internationale des sols afin de sensibiliser la population à leur protection et de promouvoir leur gestion durable. 1

Dans la semaine ayant suivi notre visite au conseil d'arrondissement, Richard Ryan est venu faire un constat sur les lieux. Théoriquement, il pouvait admettre la nécessité d'une expertise sur l'arbre en déclin. Par contre, cette responsabilité s'avérant de notre pallier, il m'a suggéré d'intervenir par un appel téléphonique auprès des fonctionnaires responsables de l'ouverture d'une requête, laquelle englobe la mise en branle d'un processus d'investigation.

Nous pouvons maintenant dire « mission accomplie » puisque la saison « verdissement  et parrainage  2015» se termine dans la foulée de responsabilités menées à terme.

Et maintenant, malgré notre désir de conserver tous les arbres du territoire, il nous faudra s'en remettre au rapport officiel, lequel débouchera sur un diagnostic pouvant englober la recommandation d'une action radicale! A suivre!



1Le sol, cet incroyable réservoir d'êtres vivants – Lise Gobeille – Jardins – Le Devoir 11 octobre 2015.

samedi 5 décembre 2015

En bref...MIRON et la lutte de l'homme agonique!

 Nous sommes traversés par des temps voulant le nivellement des appartenances. Comment avancer dans  les rapports à l'autre sans oublier nos mémoires ?   Ce matin, je ne peux que penser à ma  lettre du 6 décembre 1996, laquelle fut envoyée à MIRON alors   même que  je venais d'apprendre sa fin imminente (voir ladite lettre dans la  correspondance du blogue). - voir le propos de la lettre un peu plus loin...- 

jeudi 15 octobre 2015

FORUM sur le jardin...un défi à venir!

La saison s'étire et garde les responsables de certains îlots à la fonction d'arrosage. J'admets que l'année 2015 m'a obligée à faire le bilan du travail lié aux responsabilités du jardinage. Ce qui fait intervenir le rapport à certaines responsabilités, partageables par ailleurs, pour peu qu'on s'entende!

L'interrogation m'a rejointe par le retrait de deux pionnières de la première heure. Sans oublier le déclin de mes propres forces. D'où le questionnement renvoyant à l'idée de parer aux désistements inattendus pouvant intervenir en cours de saison.

Ce forum pourrait s'avérer un moyen de penser ENSEMBLE l'élargissement de la collaboration. Ce qui permettrait le coude à coude et la mixité « pouces verts » et « personnes ressources liées à l'arrosage ». Il aurait, de même, l'avantage d'ouvrir le débat sur des tâches pouvant paraître lourdes, mais dont les difficultés s'évanouissent à partir d'accommodations propres à l'arrosage. Cela dit en acceptant que les installations ne sont pas tout et que l'élargissement de la participation des résidents-résidentes vient en avant-plan, et ce, d'autant plus en périodes de canicule!

Il faut admettre que le verdissement de ce territoire - auquel nous avons participé depuis l'ouverture - est encore à l'état d'évolution. Ajoutons que le verdissement a un impact direct sur la santé physique et mentale de tout individu. D'autant plus lorsqu'il y a participation de l'humain à des tâches reliées au tellurique. Ce qui renvoie à la VIE en chacun!




samedi 12 septembre 2015

Se définir dans le projet politique d'un territoire!



Septembre laisse supposer une troisième marche en direction du Champ des possibles. Il s'agit  vraisemblablement de la dernière! A moins, bien sûr, qu'une convergence d'influences se manifeste en vue d'autres sorties. Toute marche est représentative de partages et découvertes liés aux mutations du territoire.

En cette saison estivale 2015, il s'avère pertinent de ramener aux forces d'un projet nous reliant au Champ des possibles. La portée évolutive m'incite à mettre en avant-plan attentes et apports multi dimensionnels intervenant par la ruelle Alma. Cela dit en admettant que, dans l'immédiat, de nombreux traits conceptuels s'avèrent inaccessibles!

A différents égards, on peut s'en étonner, voire s'en inquiéter! Justement parce que l'information circule pour d'autres facettes du projet. Ici, je ferai particulièrement référence à la publication signalant que l'arrondissement travaille à poser des actions concrètes et cohérentes pour le réaménagement des voies ferrées du Canadien Pacifique ceinturant le nord du Plateau-Mont-Royal. 1

Bien sûr, au sens large nous savons que le concept de la ruelle mettra en compte des sentiers pour piétons et vélos, mais la zone liée au commerce persiste à demeurer « zone grise ». Tant et aussi longtemps que demeure l'imprécision du concept lié au commerce, la mise en place de normes se révélera sans lendemain. Avancer dans la représentation d'un dialogue entre les parties invite au déblocage concernant les zones grises.

Bref, la transparence ne peut que servir l'évolution. Ce qui, en temps et lieu, pourrait englober le dépôt de recommandations concernant l'art de vivre d'une résidence pour aînés. A ce tournant... la population de la Résidence Mile-End deviendrait directement concernée.


1 Vers le redéveloppement des abords des voies ferrées – Bulletin Le Plateau-Mont-Royal – vol 5, no 1 - Hiver-Printemps 2015.

jeudi 16 juillet 2015

En bref...Autour de ce Forum social 2016

 J'étais de la dernière heure de cette rencontre organisationnelle du Forum social mondial 2016 se tenant à l'Université Mc Gill  durant l'après-midi du  samedi 29 août 2015.  

Au fil des mois, le profil de l'événement mondial s'affirme (www.fsm2016.org).  Tout en demeurant centré sur l'idée d'alliances entre les peuples -  alliances essentielles à la création d'un monde meilleur -  il faut quand même s'interroger sur l'impact de tout  forum social  face aux urgences de l'heure!

Cela dit sans se leurrer, tout en admettant que le pouvoir politique  se gagne à la mesure de défis et engagements pouvant surprendre.  Ainsi peut-on reconnaître que la plate-forme qui s'offre à travers le Forum social 2016 s'inscrit dans une démarche jumelant expériences  et partages  à travers des comités autogérés;  de même à travers ce qu'on nomme déjà  Nouveaux cahiers de l'université populaire.  




 


samedi 11 juillet 2015

Interview - Caroline Magar - Champ des possibles

Interview de Caroline Magar - coordonnatrice


Par : Jeanne Gagnon

Q 1 :
Je dois d'abord te remercier d'avoir accepté cette interview alors même que tu t'apprêtes à prendre une distance avec le projet pratique du Champ des possibles, et ce, pour mieux servir sa polyvalence. Toi qui est venue rejoindre l'équipe du Champ des possibles dans l'enthousiasme, tu es en poste depuis combien de temps?

R: Depuis le 1er janvier 2014

mardi 7 juillet 2015

En bref...Le conseil d'arrondissement et l'approche pédagogique!

J'ai assisté à la séance du conseil d'arrondissement du Plateau Mont-Royal du 6 juillet. J'y faisais un retour après une année d'absence. Ce qui me permettait de revoir mes balises. Que puis-je dire sinon que j'y ai retrouvé des citoyens de plus en plus orientés sur le plan de la démocratie participative. De même, un maire fortement à l'écoute mais demeurant branché sur les défis défendus par Projet Montréal.

On peut reconnaître que le projet verdissement par les saillies ne fait pas que des heureux. Ce que je peux reconnaître des stratégies de l'approche citoyenne de Projet Montréal est qu'on cherche à travailler avec la base citoyenne de façon à ce que les concessions renvoient à une autre analyse tout en mettant en compte l'approche pédagogique. Celle-ci sert le dialogue et la soirée d'hier en faisait la démonstration. Le ton des échanges, l'aspect documenté, l'écoute des uns et des autres ...tout cela en témoignait. Par les échanges, on pouvait noter la volonté d'un travail de perfectionnement dans le coude-à-coude en vue de solutions à l'intérieur de comités. Ce qui est essentiel pour que fonctionne la démocratie. Cette façon de faire servira la mise en place de valeurs stratégiques aux fins de la démocratie participative.

Que ce soit pour les saillies ou pour les ruelles vertes, certains projets viennent indubitablement transformer l'art de vivre d'un quartier. Par les comités, on dépasse le mandat d'une élection, mais aussi le pouvoir éphémère de la démocratie participative associée aux emménagements/déménagements.

Pour ma part, je pense à un projet de verdissement comme celui de la ruelle Modigliani, lequel projet aurait pu introduire à des concepts de préservation plus structurés en engageant la démocratie participative par delà « emménagements-déménagements ». Ce qui aurait permis jusqu'à la préservation de murales faisant de ce territoire « un petit musée à ciel ouvert ». Les artistes ayant collaboré méritaient mieux que l'abandon aux intempéries mais il faut y voir des fautes d'époque pour les projets liés à l'art du verdissement, et ce, malgré la bonne volonté des Ecoquartiers. Évidemment, j'aurais souhaité livrer mon analyse à travers publication, mais l'audience des ruelles vertes restant faible...l'ensemble de la réflexion reste en archives!








mardi 30 juin 2015

En bref...autour de La tentation d'exister


Je viens de terminer La tentation d'exister d'Emile Cioran (Gallimard). L'extrême pessimisme de Cioran m'aura invitée à une distance de quelques mois avant de terminer ma lecture. J'en sors enrichie. Cette pause m'aura permis détente et recentrage du regard. Le vieillissement étant ce qu'il est, le propos sur la mort est une invite sur les lieux de nos hantises. Plus particulièrement en regard de ce chapitre intitulé La tentation d'exister. Certains critiques n'y auraient vu que formes de  protestation contre la lucidité sinon l'apologie pathétique du mensonge  encadré par un regard froid et sans concession alors que le propos ouvre sur l'instant de la hantise permettant « le passage » à l'existence. Sublime regard sur l'instant!


dimanche 7 juin 2015

En bref…autour des crimes machistes!

Aucune femme n'est à l'abri d'une violence pour peu que le terrain soit favorable à l'agresseur. Je me souviendrai toujours de cette silhouette jeune et athlétique venant vers moi alors que j'étais seule sur la rue. Nous étions de cette période précédant les années 80. Le féminisme nous amenait à reconnaître la nécessité de luttes collectives autour des violences, mais aussi à se reconnaître le droit de sortir seule la nuit. Il était près d'une heure du matin. J'avais refusé l'offre d'un ami voulant me raccompagner jusqu'à la maison. J'étais à cinq minutes de mon havre quand, de loin, je pus percevoir la venue d'un marcheur qui, manifestement, allait bientôt me croiser. Sans afficher la menace, l'homme fera pourtant intervenir la violence gratuite. Manifestement sobre, l'homme présentait la démarche athlétique et tranquille de l'individu au-dessus de tout soupçon. Et pourtant, à quelques mètres de ma personne, l'attitude de l'individu renvoya à l'insolite...sans pour autant laisser deviner l'ampleur de l'attaque. Car, arrivé à proximité, sans un mot, le visage placide, il a élevé le bras droit. C'est à ce moment que j'ai détecté la présence d'un colis à sa main droite, lequel servait sa volonté manifeste d'agression. Et de plein fouet, l'homme m'a frappée d'une pierre puis...sans un mot a poursuivi sa route. Tout comme lui, je suis demeurée dans le silence, mais je pleurais abondamment et je me souviens avoir pensé : « Cet homme déteste sa mère et toutes les femmes ».

Durant tout ce temps...la rue était déserte et je ne pouvais imaginer ma protection autrement que derrière ma porte verrouillée. J'arrivai à la maison. Le miroir renforça mes pleurs en me révélant l'entaille d'une plaie nécessitant ultimement suture. Ainsi ai-je passé la nuit à l'urgence de l'Hôpital Notre-Dame et je ne déposerai ma plainte auprès de la police que le lendemain.

Ce qui se vit actuellement à travers la mobilisation contre les crimes machistes est révélateur du long chemin des femmes pour sortir du pouvoir subversif intervenant à travers les mailles de la culture machiste. Car malgré nos luttes, il reste que le harcèlement sexuel intervient dans les rapports de pouvoir; que sortir la nuit seule...présente toujours une menace pour la femme! Que la liberté de la femme à travers son métier reste insuffisant quand, par la culture machiste, un individu peut s'arroger le droit d'attenter à la vie d'une institutrice devant ses élèves. Car le machisme est un rapport de pouvoir qui ne veut pas capituler. (Réf:  Les crimes machistes mis au pilori, Le Devoir – 4 juin 2015 – p. B5)

mardi 2 juin 2015

L'enracinement d'une vision écologique passe par les défis d'une relève!


La rencontre visant la répartition des responsabilités en regard du verdissement s'est tenue le mardi 12 mai. J'aurais souhaité qu'on y vienne en plus grand nombre...tout en devant admettre que la qualité des présences permettait d'ouvrir sur plusieurs volets de réflexion, notamment sur ce qui fait lien avec la cellule des participants et le projet verdissement de toute saison estivale.

J'ai profité de l'heure pour signaler ce besoin d'élargir la « cellule environnementale » laquelle, d'année en années, prend forme avec le marrainage/parrainage. Comme motif principal, j'ai mis en avant-plan le besoin de favoriser l'équilibre autour de tâches et défis, tout en favorisant le coude à coude pouvant engager vers la relève à travers l'esprit qu'on voudra bien donner à ce coude à coude.

Il faut aussi voir que ce territoire reste virtuellement ciblé par un vaste projet piloté par l'arrondissement. Je viens de faire référence à ce projet du parrainage des arbres mais aussi à ce projet de proximité,bien qu'encore à l'état latent et pourtant de notre voisinage immédiat, que sera la future ruelle Alma. Bien que sous la responsabilité de l'arrondissement, ces projets serviront l'«art de vivre» des habitants de la Résidence Mile-End. En attendant leur réalisation, une double démarche nous incombe puisque, d'année en années, nous renforçons les marqueurs de certaines appartenances.

Admettons que le parrainage des arbres se rattache autant au verdissement qu'à ce qui est conservation. Si on agrandit la lunette, le défi permet d'y associer poésie/écologie/science puisqu'il s'y trouve une volonté politique d'orienter la population vers des formes de dépistage. Un article récent du Journal Le Devoir représentait cette réalité liée à la participation citoyenne en regard de défis écologiques. En voici un court extrait : «On sait également que les fosses des arbres de rue sont bien trop petites pour permettre leur développement et que cette situation doit changer. Et je trouve important que notre vision de l'arbre passe d'une vision esthétique à une vision axée sur la biodiversité. »1

Je termine en rappelant à ce qui m'apparaît de prime importance pour notre évolution, à savoir l'«élargissement de la participation». Vos collaborations, sporadiques et/ou soutenues, seraient à même de faire apparaître les liens entre l'écologie et l'esthétisme par le verdissement tout en renvoyant à des tâches d'accompagnement dont peuvent avoir besoin les parrains-marraines.

A vous de jouer le jeu du coude à coude lors de moments précis! D'où mon appel à la vigilance pour plus d''accompagnement de la petite équipe « verdissement » d'une saison estivale !

1) Les arbres, les frênes et l'agrile (Lise Gobeille – Le Devoir – Jardins – p. D6 – 3 mai 2015)

jeudi 7 mai 2015

Lutte des classes et renouvellement des rapports de forces

Ma réponse à M.R.


Mon texte intitulé « Non à l'austérité » (vol 7, no 1, fév 2015) est venu soulever quelquess interrogations concernant ce qui s'apparente à de l'essoufflement, voire même à la fin d'un rêve! Ma vision se profile sans ambiguité dans l'extrait suivant: « Et pourtant, nous sommes de ce monde en profonde mutation. Il est plausible de nous imaginer dans la foulée d'une lutte à finir à travers générations...tout en admettant que l'accélération de la robotisation du travail pourrait favoriser la fin de la lutte des classes . Pourquoi la fin? Parce que les maîtres du capital prennent de plus en plus de pouvoir à travers technologies et mondialisation.» 1

Sans pour autant être du côté du capitalisme, je sais que la longue marche menant vers un profil socialiste restera un monde idéal à conquérir par une longue marche. Un professeur de l'UQAM a récemment publié Autopsie d'un mythe2 afin de faire le point sur la pensée politique de la gauche québécoise, mais aussi renvoyer à ce qui ressemble autant à la trahison qu'à l'absence de legs par un retour du maître vers la case de départ. Ce qui nous renvoie à ce maître du marxisme revenu au capitalisme. La pensée analytique de Louis Gil permet tout autant de reconnaître les limites des uns et des autres à travers les forces politiques d'une doctrine.

Pour toutes ces raisons, je m'interroge sur le profil de luttes citoyennes des prochaines années...et dès lors sur le profil évolutif d'une lutte des classes selon la théorie marxiste. Justement parce que des mutations d'époque feront surgir non seulement des luttes multiformes, mais aussi ce besoin de repenser les mots « prolétaires et bourgeoisie ».

Reconnaissons toutefois l'importance des paroles à travers débats. Tant et aussi longtemps que perdure le silence sur le pouvoir sournois du capitalisme, le jeu de ficelles derrière l'écran fait qu'on peut croire à la transparence de certaines ententes politiques quand il s'agit d'interventions servant les rapports de forces et les orientations du capital. A preuve les avancées de Noam Chomsky concernant les façades qui peuvent mettre l'ONU en avant-plan quand, derrière le paravent, se recoupent l'OTAN et les États-Unis! 3


1. Non à l'austérité! Jeanne Gagnon – L'Arc en ciel, Fév 2015, Vol 7, no 1.
2. Autopsie d'un mythe – Réflexions sur la pensée politique de J-M Piotte, Louis Gill – M éditeur, 2015 (144 pages)
3. Le nouvel humanisme militaire – Leçons du Kosovo , Noam Chomsky, pp. 154-161

Le Champ des possibles ... et la patience des amis!

Une rencontre citoyenne s'est tenue le 30 mars dernier au Théâtre Rialto, rencontre suivie par une conférence « grand public » lors du 12 avril, et ce, sous les auspices de l'organisme Mémoires du Mile-End. L'agenda des rencontres annonce un autre rassemblement pour le 27 avril 2015, lequel se tiendra au Rialto. Ce dernier événement permettra de sensibiliser tant les Amis du Champ des possibles que le grand public en présence des élus du conseil d'arrondissement. Ce moment- clé doit permettre aux différentes instances de faire le point sur la complexité d'un projet citoyen, et plus particulièrement sur ce qui englobe budget pour fins de décontamination. Le dossier est d'autant plus lourd qu'il met en concertation différents palliers administratifs, à savoir l'exécutif des Amis du champ des possibles, les élus du conseil d'arrondissement du Plateau Mont-Royal, les officiers de la Ville centre, et finalement le gouvernement du Québec à travers l'implication du Ministère de l'environnement.

Sur le plan environnemental, le calendrier des travaux de décontamination deviendra effectif sitôt qu'un budget sera officiellement déposé. Entre temps, les Amis du champ des possibles travaillent à l'ébauche du profil d'aménagement tout en tenant compte d'une volonté citoyenne gardant le cap sur la vocation « biodiversité » de ce site.

Toute personne désireuse de mieux connaître la longue marche du Champ des possibles pourrait faire lecture de deux interviews parues dans les pages de notre bulletin L'Arc-en-Ciel, d'une part Roger Latour (Octobre 2010); d'autre part Emily-Rose Michaud (Décembre 2010).

Renouer avec le site du Champ des possibles

 

En cet été 2015, la Résidence Mile-End pourrait vraisemblablement renouer avec l'idée d'une marche hebdomadaire vers le Champs des possibles. Cette marche symbolique s'est vécue avec plus ou moins de succès entre 2009 et 2013. Il s'agissait d'une sortie matinale hebdomadaire (entre 10h00/11h00) dont j'assumais la responsabilité. Ce qui correspondait à un double but, à savoir donner visibilité au Champ des possibles tout en faisant de la Résidence Mile-End un lieu sensible à la qualité de vie par l'environnement.

Par la suite, j'ai pris mes distances avec la marche compte tenu qu'elle engageait mes disponibilités sans pour autant éveiller d' intérêts autour du site et/ou de l'activité physique.

Mais le temps a passé et, tout en voulant demeurer dans une perspective réaliste, je me retrouve disposée à renouer avec la marche pourvu qu'il y ait partage du leadership. L'activité m'apparaît réalisable pour peu que d'autres personnes viennent partager cette prise en charge du leadership. Idéalement, il y aurait lieu de penser à quatre ou cinq participant-e-s afin de permettre l'exercice d'un « pilotage » mensuel par chaque leader. Car même si les exigences du leadership restent minimales, elles invitent à faire circuler de l'information et à se tenir disponible dans le hall un peu avant l'heure du départ. Sans oublier que l'annonce et l'annulation de la marche repose sur le leadership.

La sortie hebdomadaire et son profil

 

A ce jour, la marche hebdomadaire s'avérait de l'ordre d' un exercice physique, sans plus, mais on pourrait la réinventer. Je donnerai pour exemple le fait d'y associer une période « inventaire » de la biodiversité, voire même y associer un court moment pour le chant ou des poèmes. Sur le seul plan de l'activité physique, la marche demande globalement quarante-cinq minutes. De par mes discussions avec les Amis du Champ des possibles, je sais que nous pourrions éventuellement bénéficier d'une rencontre avec le naturaliste Roger Latour. Dans les faits, il ne sera pas interdit de donner une double fonction à la sortie.

Je sais, par Marcel Brouillette, qu'il y a volonté d'orienter certaines activités de gymnastique vers le Champ des possibles. Ce que j'encourage fortement, tout en ayant l'appui de l'exécutif des Amis du Champ des possibles. Parallèlement, que ce soit par les marches hebdomadaires ou par les classes de gymnastique « plein air » sous un leadership maintenu, la Résidence Mile-End renvoie à l'image d'un vieillissement actif.

Itinéraire ou comment accéder au Champ des possibles

 

Il est possible d'y accéder soit par Henri-Julien ou De Gaspé. L'idéal est d'y entrer par Henri-Julien. Explorez en remontant Henri-Julien vers le Nord. Dépassez la rue du CARMEL – et tout en demeurant sur Henri-Julien, il y a lieu de constater que sur votre gauche, s'offre l' entrée sur le Champ des possibles. En même temps, vous êtes maintenant face au mur de pierre du Monastère des Carmélites.

Vous voilà devant quelques sentiers naturels NORD-SUD et EST-OUEST effectués par la circulation piétonne sur le site du Champ des possibles. Si vous empruntez le sentier menant au NORD....il vous conduira jusqu'à la voie ferrée (mais qu'il est défendu de traverser); Si vous empruntez l'un des sentiers menant vers l'Ouest du Champ des possibles, vous arriverez sur le deuxième sentier NORD-SUD lequel longe les bâtiments de la rue de Gaspé dont les façades arrière donnent sur le Champ. Finalement, ce deuxième sentier Nord-Sud vous permettra de repérer le sentier Est-Ouest donnant accès jusqu'à la sortie sur rue de Gaspé.

vendredi 1 mai 2015

En bref..."Alice...première centenaire de la Résidence Mile-End"

Aujourd'hui, 1er mai 2015, la vénérable doyenne de la Résidence Mile-End renvoyait à la majestueuse dignité d'une femme centenaire. Il était impressionnant de la voir du cortège des officiels, sans support aucun, se diriger vers la table d'honneur avec amis et parents. Il faut se rappeler que notre doyenne est née durant la Première Guerre mondiale! Depuis lors, Alice a traversé quelques époques et guerres, avançant dans le temps d'une vie où les femmes revendiquaient le droit à l'égalité; tout en produisant de l'existence individuelle et/ou collective. En ce lieu interfère l'assurance métaphysique dont parle J.F. Volpert dans La machine à exister. En ce lieu se recoupent les batailles du féminisme.

La présence des officiels Amir Khadir (député de Mercier) et Marie Plourde (conseillère de l'arrondissement pour Projet Montréal) a permis de faire quelques liens fort pertinents.

Ce qui m'apparaît évident à travers la centenaire honorée aujourd'hui à la Résidence Mile-End est le fait que nous, membres de la cité politique, devrons désormais poser un autre regard sur ce qui est « fin de vie » puisque toutes les « Alice » centenaires de ce monde nous convoquent tant à l'achevé qu'à l'inachevé. Ce dont font partie les liens humains et les choix personnels à travers l'histoire de chacun.


samedi 25 avril 2015

En bref...Les 75 ans du DROIT de vote des femmes!

Par le texte intitulé "Ce que nous devons à Thérèse Casgrain" (Julie Latour,  Avocate et ancienne bâtonnière du Barreau de Montréal - Le Devoir, 24 avril 2015)  vient nous rappeler à la longue marche de Thérèse Casgrain, porte-parole de cette  première délégation qui, le 7 février 1922, se rendit à l'assemblée législative pour l'obtention du droit de vote des femmes. Combat qui,  à partir de 1927, se fera sous l'égide du Comité provincial pour le suffrage féminin et qui, avec Madame Casgrain, présentera annuellement ce projet de loi renvoyant au droit de vote des femmes.

Avec Me Julie Latour, reconnaissons la résilience d'une femme qui, malgré les échecs,  gardait espoir  tout en sachant  habilement élargir le parrainage de son  projet,  malgré les pressions politiques d'un milieu  hostile au pouvoir des femmes.


A l'heure d'un féminisme où, trop souvent, il est dit que l'inégalité est chose du passé, il s'avère  judicieux de la part de Me Julie Latour de nous rappeler à certains combats actuels mettant en compte les inégalités. Plus particulièrement en ce qui touche la laicité, à savoir: : "le rapport de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles, codirigée par Gérard Bouchard et Charles Taylor, aurait été tout autre si une femme y avait contribué à titre de coprésidente"    Il aurait fallu, selon Me Latour, accorder davantage d'importance au droit fondamental des femmes,  à l'égalité et aux mesures requises,  afin qu'il ne soit pas mis en péril pour des motifs religieux ou culturels. 

Le texte a le mérite de renvoyer au sens sous différents volets,  notamment   sur le plan de l'équilibre et de la résilience.  De même par rapport à la longue marche d'un féminisme de combat qui, dans les faits, s'inspire des valeurs humanistes.

samedi 4 avril 2015

L'éveil au verdissement et au renouvellement!



Même si le comité environnement n'est plus, avec la venue du printemps s'introduit l'éveil de la nature et, bien sûr, la remise en question de la participation des uns et des autres. Cela dit, en admettant que d'année en année, tout bénévolat mérite d'être repensé. Je me dois d'avouer mon propre questionnement quant aux transformations qui méritent de s'appliquer. Cela dit en admettant l'importance d'un questionnement, mais aussi de la mise en commun de nos interrogations en regard de défis acceptables.

Voilà pourquoi j'envisage une rencontre informelle, laquelle regrouperait autant les bénévoles du passé que ces nouveaux locataires désireux d'une implication concernant les défis environnementaux du prochain été. L'an passé, on a vu se former des équipes de deux et trois personnes pour une même zone de verdissement. Ce qui allégeait tout en orientant vers de beaux modèles de participation citoyenne.

Nous avons besoin de l'apport constructif des uns et des autres...pour l'établissement de profils renouvelant les défis de la belle saison.Sans la participation volontairement assumée en solo et/ou en équipe, le territoire de nos défis restera dans l'abandon!

Une rencontre de groupe pourrait vraisemblablement se tenir à partir de la semaine du 20 avril, voire un peu avant pour peu que l'arrondissement nous signale des échéanciers par rapport à la prise en charge des végétaux. La dynamique de la rencontre permettra une discussion ouverte concernant les défis de la cellule environnement pour l'été 2015 tout en ouvrant sur un partage favorisant la formation d'équipes.

Quant à la date...celle-ci vous sera signalée en temps et lieu sur les babillards sous le titre : «  Défis de verdissement de l'été 2015 – Rencontre en vue de former les équipes  ».





jeudi 26 mars 2015

En bref...La passion d'Augustine

Ce film nous rappelle à des mutations historiques traversées sans  véritables émotions quand, par La passion d'Augustine de Léa Pool, je me voyais rebroussant chemin pour une relecture de choix d'époque.  Momentum et lieux qui mettent en compte les mémoires de cette Révolution tranquille d'où sortiront transformés sujets et institutions par rapport à un choix de société.

Je reste imprégnée de ces moments forts du film  La passion d'Augustine en regard de  la démarche vers la laicité.  Moment sublime et d'une rare intensité, tout en évitant le pathos, quand sonne l'heure de l'abandon du voile.

Sur le plan des forces spirituelles de ces lieux institutionnels d'enseignement que furent, à mes yeux,  les couvents d'époque,  le film nous ramène  à la représentation de lieux primordialement dédiés au  "legs du savoir".   On nous y entraîne  à travers chacune des enseignantes qui, dans son espace, peut travailler à la consolidation de son identité...sans pour autant être à l'abri de possibles humiliations à travers la hiérarchisation de tout lieu de pouvoir.  Juste représentation d'une  "passion"  à travers l'enseignement du français ou de la musique et, de même, quant à la poursuite de l'identité du sujet à travers ce qui est passion!

Les images du film contribuent à la magie poétique!

jeudi 5 mars 2015

Féminisme et renouvellement de l'humanisme!


La Journée Internationale du 8 mars 2015 permet de rappeler que l'événement annuel s'est vu officialisé par les Nations Unies en 1977. Depuis lors, d'autres tribunes politiques se sont ajoutées, notamment à travers La Marche mondiale des femmes de l'an 2000. Ainsi, de quinquennat en quinquennat, le féminisme planétaire nous rappelle aux revendications de « Paix-Justice-Égalité-Liberté-Solidarité » tout en donnant visibilité à l'agenda d'un féminisme de rupture face aux trois systèmes d'oppression que représentent « Patriarcat-Capitalisme-Racisme ».

Par le féminisme planétaire, la précision des liens (largement diffusés sur la toile) circule tout en permettant de reconnaître l'influence des échanges, notamment ceux de la 9ème Rencontre internationale des femmes tenue au Brésil en août 2014. Ce qui nous introduit au slogan de la Marche mondiale des femmes 2015 lequel nous renvoie à une symbolique de rupture par la phrase : « Libérez nos corps et nos territoires ».

Dans la foulée préparatoire de cette Marche mondiale des femmes 2015, un pont susceptible de servir les défis du féminisme planétaire vient s'ajouter. Je fais référence à la mise en place de la « Journée d'actions internationales ». Le JOUR dédié à ce féminisme d'actions se tiendra le 24 avril prochain.

Cela dit en rappelant à l'importance de se tenir disponibles, voire critiques, afin de faire avancer les valeurs émancipatrices à travers les principes d'humanité véhiculés par le féminisme. Sans oublier que nous appartenons à l'humanité. Sans oublier les faces cachées de mise en tutelle pouvant émaner de certains symboles. Ce qui, au sein même du féminisme, fait intervenir des ruptures. Comme nous appartenons à l'humanité, je nous réfère à un fragment d'un philosophe de grande intensité : «l'humanité de l'homme n'est ni un « constat » vérifiable, ni le résultat d'une recherche, ni un héritage : c'est un projet. Ce projet, sans cesse, est devant nous, aléatoire et menacé, comme le sont les projets humains. L'humanité fait partie de ces principes énigmatiques qui doivent sans relâche être réinterrogés et défendus, faute de quoi ils se dissolvent et disparaissent dans les fracas de l'histoire naturelle. (…).» 1

Bref, il faut se tenir disponibles et admettre que dans la foulée de l'émancipation, des ruptures peuvent s'introduire. Ce qui fait partie du renouvellement de l'humanisme!

1Une politique de la douleur – Pour résister à notre anéantissement – pp. 171-173 – Paul Chamberland – VLB Éd. 2004

mercredi 11 février 2015

En bref...Félix et Meira



Je viens d'assister à une projection du film Félix et Meira. Un film très intéressant sur le plan de la réflexion tout en étant fort triste!  Au premier chef,  on peut s'interroger en se disant: que vaut une vie humaine si l'individu est écrasé par le poids de sa culture?  Car, à partir de l'évolution d'un lien avec un individu hors de sa communauté,  Meira fera le pas décisif en quittant la communauté juive dont elle est issue.  Le choix de venir retrouver Félix avec son enfant invite à la vision d'une famille recomposée, tout en lui permettant de s'adonner à des affinités (peinture et musique)  sans culpabilité.  Et pourtant, un fossé s'affichera à travers la préservation de traditions culturelles.  Ce qui fait de cette nouvelle cellule un entonnoir où Félix et Meira vivent le malaise mettant en compte les rapports identitaires, la culture, voire même la durabilité de ce nouveau couple.


jeudi 5 février 2015

La Saint-Valentin...les couples et l’Amour!


En ce mois de la Saint-Valentin de février 2015, j'ai choisi de ramener en avant-plan deux couples mythiques renvoyant à une passion amoureuse productive de sens, puisque dépassant le lien amoureux. Mon choix s'est tout d'abord porté sur Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir; ensuite sur Franz Liszt et la princesse Carolyne von Sayn-Wittgenstein. Pourquoi? D'une part pour l'attachement qui, malgré les revers, ne se démentira jamais; d'autre part pour l'identité affirmée de ces deux femmes qui, malgré l'époque, demeuraient femmes de projets. Simone de Beauvoir sentira moins d'isolement que la princesse Caroline puisque, au fil des ans, le XXe siècle lui a permis le support du féminisme.

Il m'importe de souligner qu'en dehors de tout déterminisme, Sartre et Beauvoir sont morts à la même date ou presque! Pour peu que Simone de Beauvoir ait pu tenir le coup 24 heures de plus...(mais y a-t-elle seulement pensé?) les deux amants auraient trépassé le même jour. De fait, Sartre mourut le 15 avril 1980 alors que Beauvoir s'éteignait six ans plus tard, plus précisément le 14 avril 1986.

Nous savons que l'évolution du lien amoureux avait partie liée avec l’œuvre. Le legs philosophique de Sartre et Beauvoir est imposant tout en témoignant de l'équilibre d'un couple amoureux volontairement partagé entre raison et passion. A partir d’une critique des théories psychologiques traditionnelles , ce dernier a tenté de représenter l’émotion non comme un simple mécanisme affectif, mais comme un « mode d’existence de la conscience ». 1

En 1949, Simone de Beauvoir publiait Le deuxième sexe. Elle s'orientera vers l'autobiographie à travers la publication de mémoires qui deviendront une Somme. A preuve : Mémoires d'une jeune fille rangée (1958); La force de l'âge (1960); La force des choses (1963).

La représentation du deuxième couple est formée d'un génie de la musique et d'une femme philosophe. La spiritualité jouera un rôle dans cette relation amoureuse entre Franz Liszt et la russo-polonaise Carolyne von Sayn-Wittgenstein. La rencontre initiatique eut lieu en 1847. Dès l'année suivante commence la vie à deux. Dans l'oeuvre du compositeur, ce qu'on identifie sous le titre « Les années de Weimar » fait référence à cette période 1848-1861 où il s'adonnera davantage à la composition. Les annales de la musique les reconnaissent comme les plus productives de Liszt. Le couple tiendra près de vingt ans. La princesse avait vainement tenté de faire annuler un précédent mariage par le Vatican. Elle sera bannie de Russie pour son refus du lien marital et lorsque le mariage avec Liszt devient possible - suite au décès du mari - le mysticisme du compositeur fait qu'il prend ses distances avec l'idée d'un mariage afin de se diriger vers la prêtrise. Il recevra la tonsure à Rome le 25 avril 1865. Le couple demeurera très proche jusqu'à la fin.

Franz Liszt s'éteindra le 31 juillet 1886. Un certain corpus de l'oeuvre de ce compositeur est reconnu comme révélateur d'une métaphysique centrée sur Vie/Mort.

La princesse Carolyne meurt le 9 mars 1887. Parmi les nombreux ouvrages qui auront été du projet de cette femme d'avant garde, retenons :
  • La matière dans la dogmatique chrétienne (3 volumes)
  • Religion et morale (1 volume)
  • Sur la perfection chrétienne et la vie intérieure (1 volume)
  • Causes intérieures de la faiblesse extérieure de l’Église (24 volumes)

1  Sensibilité éthique – Eric Volant – Journal Reflets – Déc. 2010 – p. 24

dimanche 1 février 2015

Non à l'austérité!

Quatre locataires de la Résidence Mile-End ont participé à la marche contre l'austérité le 29 novembre 2014. Même si la photographie ne peut témoigner de la présence de la quatrième locataire, Monique Rocheleau, celle-ci était bel et bien sur les lieux à l'heure de la photographie, tout en s'adonnant à la distribution de tracts. Noms des trois locataires photographiéses Eliette Belliard – Jeanne Gagnon – Michelyne Mailloux.


Copie du texte publié sur Internet quelques heures après la marche

« J'étais de la foule des manifestants venus faire entendre leurs refus de l'austérité. Cette lutte citoyenne nous concerne à plus d'un titres. D'abord dans nos individualités respectives, mais aussi comme membres d'une société dont les valeurs menacent de basculer à travers la concentration du capital. Ce qui, depuis Engels, se nomme "lutte des classes, lutte que d'aucuns ont cru" terminée. i

Pour Jacques Grand'Maison et d'autres...la lutte des classes est restée d'actualité tout en s'inscrivant dans le temps à travers l'éducation et le rapprochement des superstructures. Ce qu'il traduit ainsi : « On ne pourra jamais si les culturels, les politiques, les socio-économiques, les mystiques s’enferment chacun dans leur sphère, si les militants ou les intervenants ne développent pas des pédagogies politiques plus pertinentes, si les agents de changements historiques n’ont pas de véritables pratiques sociales, mais uniquement des logiques idéologiques ou structurelles, des instruments critiques." ii

Ce que nous percevons du discours de la mondialisation est lié à cette volonté politique de briser les contraintes en renvoyant à « moins d'État ». Dès lors, ce langage fait lien avec le discours de la "lutte des classes et son extinction". iii Le collectif est d'avis qu' une telle réalité reste irréalisable tant et aussi longtemps que la société fonctionne sur le modèle sectorisation.

Et pourtant, nous sommes de ce monde en profonde mutation. Il est plausible de nous imaginer dans la foulée d'une lutte à finir à travers générations...tout en admettant que l'accélération de la robotisation du travail pourrait favoriser la fin de la lutte des classes. » Pourquoi la fin? Parce que les maïtres du capital prennent de plus en plus de pouvoir à travers technologies et mondialisation.

Nous sommes à une période qui voudra plus d'interventions branchées de la part de la masse citoyenne. « Nous sommes confrontés au passage de la civilisation de la modernité capitaliste politique à une autre civilisation » là où nous aurons à questionner un ensemble de faits, y incluant les formes de partages. iv

Ainsi peut-on admettre que l'heure de la mondialisation de l'économie ambitionnée par le socialisme nous confronte à l'évidence d'un fossé qui n'en finit plus de se creuser entre riches et pauvres.


i Un contrat social, Marc Brière, pp. 48-49
ii Une société en projet, Jacques Grand'Maison, p. 135
iii La lutte des classes et son extinction/Les enjeux de l'autonomie – Ed. La pensée sauvage, p. 55 – Collectif – Grenoble 1984
ivManifeste pour l'humanité – J.G Lacroix & J.A. Mascotto – Lanctôt éditeur – 2000.

jeudi 8 janvier 2015

En bref....La liberté d'expression est une valeur essentielle

La liberté d'expression est une valeur essentielle dont nous avons la responsabilité au quotidien.

Dans l'heure qui sonne, je citerai ce court extrait du Manifeste pour l'humanité - Auteurs: J-G Lacroix et J-A Mascotto - Lanctôt éditeur - p. 144) lequel résume ma pensée pour l'avancement de la liberté à travers paroles et actions, et ce,  à  l'échelle planétaire.

Je reconnais,  dans l'heure qui sonne, l'importance de la manifestation des solidarités.  Il s'agit de se reconnaître dans l'identité d'un combat éthique.  Ce qui introduit à des choix par delà toute religion.

L'extrait  du manifeste se résume aux mots que voici:

"CONTRE LA BARBARIE, TERRIENS DE TOUTES LES DIFFÉRENCES, UNISSEZ-VOUS!"

samedi 3 janvier 2015

En bref...mes voeux pour l'année 2015!

Mes voeux de Bonne Année 2015! Je croise les doigts pour que la nouvelle année favorise les débats de société.  J'ouvre cette nouvelle année par une lecture invitant à "Constituer le Québec" de Roméo Bouchard.  Déjà la préface de Gabriel Nadeau-Dubois nous laisse voir l'ampleur des transformations que veut la démocratie.  Des changements qui devront introduire par delà l'institutionnel et l'économie pour se faire  culturels. Individuellement et collectivement...nous sommes responsables de l'avenir du Québec!